Comment conserve-t-on les produits vivriers au Cameroun ?

Conserver la nourriture au Cameroun… C’est tout un art, vous savez ? Un héritage, presque. On pourrait croire que c’est simple, mais c’est tellement plus que ça. Le soleil… pfiou, il cogne fort, hein ? Un vrai four solaire naturel ! On l’utilise pour sécher à peu près tout ce qui peut l’être : oignons, arachides… les haricots aussi, bien sûr. Et les graines ! On en a tellement… On les étale partout où on peut. Et cette odeur… vous imaginez l’odeur des arachides qui sèchent au soleil ? Hum…

Et la fumée ! Ah, la fumée de bois… J’adore. Ça parfume tout le grenier. C’est comme un voile protecteur sur les récoltes. Ça me rappelle les greniers de ma grand-mère… Tellement de souvenirs… On y grimpait, enfants, pour chaparder quelques épis de maïs… On se faisait gronder, évidemment ! Mais quel délice… ce goût fumé… On ne retrouve ça nulle part ailleurs.

Les légumes, c’est une autre histoire. Beaucoup plus délicats. Souvent, on les mange vite. Pas le choix. Ou alors… il faut des techniques plus… comment dire… sophistiquées ? J’ai une tante, dans le Nord, qui enterre des légumes dans le sable. Si, si, je vous jure ! Ça les garde frais plus longtemps. Incroyable, non ? D’autres les font fermenter… Chacun sa méthode ! D’ailleurs, je me demande comment ils font dans les grandes villes, maintenant… Est-ce qu’ils utilisent encore ces techniques traditionnelles ?

C’est fou quand même… toutes ces traditions… Cette symphonie de saveurs… C’est plus que de la conservation, en fait. C’est une manière de vivre, de respecter la terre et ses fruits. Un héritage précieux qu’il faut protéger… Non ?