Comment retrouver sa couleur après une coloration ?

Comment retrouver ma couleur, après cette catastrophe capillaire ? Ah, la question qui me hante depuis que j’ai décidé, un soir de folie, de passer du blond vénitien (un blond, hein, on se comprend) à un rouge flamboyant digne d’une sirène… Un rouge qui, soyons honnêtes, ressemblait plus à une casserole rouillée après quelques semaines.

Laisser pousser ? Facile à dire. Mais entre vous et moi, cette période de transition, c’est comme avoir une tête de patchwork, un mélange étrange de deux couleurs qui ne se mélangent pas du tout bien ! J’ai vécu ça, avec une démarcation aussi nette qu’une ligne tracée à la règle. Horreur absolue, surtout avec mes cheveux fins, où ça se voyait dix fois plus. Et puis, la patience… J’ai un rythme de vie fou, pas le temps de me lamenter sur mes cheveux, même si je l’avoue, j’ai passé des heures à les regarder avec dégoût.

Des shampoings détox ? J’ai testé, bien sûr ! Trois marques différentes, à base de tout un tas de trucs – je ne me souviens même plus des noms exacts, j’ai accumulé les flacons comme une collection bizarre. On m’avait dit que ça aiderait à estomper la couleur, à préparer le terrain, quoi. Est-ce que ça a marché ? Un peu, peut-être ? Je dirais que ça a plutôt fait perdre un peu de brillance à mon rouge rouille… Donc, bof.

Le lait de coco, alors ? J’en avais entendu parler, sur un forum, une fille avait dit que c’était un miracle. J’ai essayé, genre, pendant un mois, religieusement. Résultat : mes cheveux étaient doux, c’est vrai, mais ma couleur… toujours aussi orangée. J’ai même failli pleurer devant mon miroir un jour.

Finalement, le gommage professionnel… là, j’avoue que j’ai craqué. C’est cher, oui, mais je me suis dit : “Ok, cette fois, c’est la dernière chance”. J’ai déboursé une petite fortune (allez, disons entre 80 et 100 euros, en incluant le soin), et le résultat était… mieux ! Beaucoup mieux. Ça n’a pas effacé complètement le rouge, mais c’est devenu supportable. J’ai pu alors tranquillement laisser pousser, en utilisant un shampoing doux.

Alors, moralité de l’histoire ? Pas de recette miracle. Il faut de la patience, choisir les bons produits et accepter que ça prenne du temps. Et peut-être, avant de se lancer dans une coloration radicale, se poser vraiment la question : est-ce que ça vaut le coup ? Parce que, croyez-moi, le chemin du retour… il est long.