Comment faire pour être une fille propre ?

Comment faire pour être une fille propre ? Oh, cette question… elle me ramène à mes 13 ans, à la gêne terrible face à ma mère qui m’expliquait tout ça, un peu sèchement, je dois l’avouer. On se sent si bête parfois, hein ? Comme si on devait deviner tous ces trucs intimes. Bref, “être propre”, ça ne veut pas dire devenir une chirurgienne au bloc opératoire, non ?

Hygiène intime, alors… ça commence par le quotidien, simple comme bonjour. Laver sa vulve, chaque jour, avec de l’eau claire, ça suffit amplement la plupart du temps. J’ai essayé des trucs super sophistiqués une fois, une mousse toute douce… ça sentait bon la rose, mais au final, je trouvais que mon eau claire habituelle suffisait et était beaucoup plus respectueuse. On est pas obligé de ressembler à un laboratoire pharmaceutique, quoi ! Savon au pH neutre, si vraiment on a besoin de quelque chose en plus, oui, bien sûr, mais sans en faire une obsession.

L’extérieur seulement, ça c’est important ! Je me souviens de ma copine Léa au lycée, complètement paniquée parce qu’elle avait lu un truc complètement idiot sur internet. Elle s’était blessée, pauvre chou. On ne doit pas aller plus loin, c’est une zone fragile, faut vraiment pas y toucher, on risque l’infection ! Et là je parle d’expérience, une mauvaise expérience, une cystite horrible… on est pas à l’abri, même en faisant attention, et c’est là qu’on se rend vraiment compte que le “propre” c’est surtout le “respectueux”.

Sécher délicatement, avec une serviette douce, hein ? Pas de frottement violent ! On dirait une évidence, mais… on est parfois un peu brutales avec nous-mêmes. Je me rappelle avoir lu quelque part que 70% des femmes utilisaient des serviettes trop rugueuses… Je sais pas si c’est vrai, mais ça m’a fait réfléchir. Et les gants, les éponges… à éviter absolument ! On n’est pas des voitures à astiquer ! On est des femmes, avec des parties fragiles, il faut le rappeler.

En résumé, la propreté intime, c’est simple, c’est doux, c’est respectueux. Pas besoin d’en faire des tonnes, juste de l’attention et un peu de bon sens. Et si jamais on a un doute, on n’hésite pas à demander conseil à un professionnel de santé, c’est toujours mieux que de lire des trucs farfelus sur internet ! On n’est pas seule, vraiment.