Quel placement à 12% ?

Alors, du 12%… Ça fait rêver, non ? Franchement, quand j’ai vu ça la première fois, j’ai levé un sourcil. Du 12%, dans le contexte actuel, ça demande une enquête, c’est clair. Le crowdfunding immobilier, j’en ai entendu parler. L’idée est sympa : tu aides à financer un projet immobilier, un peu comme si t’étais un mini-banquier, et en échange, tu touches des intérêts. Un rendement entre 8% et 12%, c’est alléchant, je vous l’accorde.

Mais… y’a un “mais” gros comme ça, vous voyez ? C’est pas non plus l’Eldorado.

Je me souviens, une fois, j’ai failli me lancer dans un projet de crowdfunding pour une résidence étudiante. Visuellement, tout était parfait, les chiffres avaient l’air béton. Sauf qu’en creusant un peu, je me suis rendu compte que le promoteur avait déjà quelques casseroles… Ouf, échappé belle !

Donc, crowdfunding immobilier, oui, pourquoi pas. Mais faut vraiment, VRAIMENT, prendre le temps d’éplucher les projets. Qui est derrière ? Le projet est-il viable ? Quel est le risque réel ? Et surtout, combien je suis prêt à perdre si ça tourne mal ? Parce que, soyons clairs, le risque zéro, ça n’existe pas.

Faut pas non plus se faire aveugler par les pourcentages. 8% ou 12%, c’est un objectif, pas une garantie. Faut voir ça comme un placement risqué, une petite part de son épargne qu’on est prêt à “perdre” (avec l’espoir de gagner, bien sûr !). Perso, je ne mettrais jamais toutes mes économies là-dedans.

Bref, c’est une option à considérer, mais avec les yeux grands ouverts et une bonne dose de méfiance constructive. Vous en pensez quoi, vous ? Vous avez déjà tenté l’expérience ?