Quels sont les signes qui doivent vous alerter ?

Alors, comment savoir si quelque chose ne va vraiment pas ? C’est une question que je me suis posée, moi aussi, à plusieurs reprises… parce que parfois, on se sent… vide.

Les signes, ils sont là, sournois, comme des ombres qui s’allongent. D’abord, cette absence d’émotions, cette espèce de… platitude. Tu sais, comme si on regardait un film en noir et blanc, sans musique. Je me souviens de cette période, après la séparation avec Thomas, j’étais incapable de ressentir quoi que ce soit de profond, même la joie de voir mon neveu jouer était… diminuée. Étrange, non ?

Puis il y a l’humeur, un vrai montagnes russes. Un jour, j’étais en pleine forme, rieuse, le lendemain, j’avais envie de me cacher sous la couette et de ne plus jamais en sortir. Irritabilité… colère… des explosions soudaines, totalement disproportionnées par rapport à la situation. J’ai failli casser un vase sur ma sœur, pour un rien… Heureusement, elle a compris, même si ça m’a brisé le cœur.

Et puis, l’apathie… ce sentiment d’abandon total. Les choses qui me passionnaient avant, la peinture, les randonnées en montagne… plus rien. J’avais juste envie de rester assise, à regarder le mur. J’ai même laissé pousser mes plantes préférées jusqu’à ce qu’elles dépérissent. C’est dire… J’étais comme un bateau à la dérive, sans voile, sans boussole.

L’anxiété, ensuite. Une boule dans l’estomac qui ne veut pas partir. De la nervosité, des tremblements, même des crises de panique… Je me suis retrouvée à plusieurs reprises à hyperventiler dans les toilettes des magasins, la peur qui me serrait la gorge. On m’a dit que c’était la panique, mais sur le coup, c’était juste une peur atroce et irrationnelle. Et je n’étais pas la seule, j’ai croisé pas mal de gens dans la même situation, j’ai lu des articles, une étude disait que… je crois que c’était 20% de la population qui souffre d’anxiété, c’est énorme, non ?

Bref, tout ça, ce sont des signaux d’alarme. Des signaux qu’il ne faut pas ignorer. Parce que oui, ça demande une aide médicale, et franchement, on n’est pas obligé de traverser ça seul. Parler, c’est important. Même si parfois, c’est difficile de trouver les mots. Mais c’est essentiel, croyez-moi.