Comment avoir le courage de ranger sa maison ?

Comment avoir le courage de ranger sa maison ? Oh là là, cette question… elle me hante, je dois vous l’avouer. Ce truc des “7 jours, maison nickel”, vous connaissez ? Perso, j’ai failli vomir. Trop brutal, c’est violent ! On dirait qu’on nous promet un miracle, un truc magique… comme si on pouvait transformer notre tanière en showroom IKEA en une semaine. Pfff… On est pas des robots, quand même !

On range pas une maison comme on fait son lit, hein ? C’est pas juste “hop, un coup de couette et c’est plié”. Ça demande un sacré temps, une patience infinie, j’exagère peut-être un peu mais… vous voyez ce que je veux dire ? Et puis surtout, et c’est là le plus important, il faut être gentil avec soi-même. Vraiment. Parce que sinon, c’est la catastrophe assurée. Je me souviens de cette fois où j’ai essayé de tout faire en un week-end… j’ai fini par pleurer sur un tas de vêtements, épuisée et dégoûtée. On se sent tellement impuissante face à la montagne de bazar !

Alors, ma méthode, c’est plutôt “un petit coin, chaque jour”. Genre, lundi, je m’attaque à la table basse du salon. Mardi, c’est le plan de travail de la cuisine… et j’essaie vraiment de me limiter. Même si je vois qu’il reste encore le tiroir à couverts… à faire plus tard ! Sans pression, vraiment. C’est ça la clé ! Autrement, on est sûre de retomber dans nos travers. Le but, c’est pas d’avoir une maison digne d’un magazine (même si j’avoue, je rêve parfois de ça!), mais de retrouver un petit peu de paix, un espace où on se sent bien. Non ? C’est ça le plus important, non ? Un espace où on peut respirer sans se sentir étouffée par le désordre… comme cette fois où j’ai retrouvé mes boucles d’oreilles préférées, cachées sous un tas de papiers… la joie ! Un petit bonheur simple, mais tellement précieux. Et puis, un jour, on réalise qu’on a avancé sans même s’en rendre compte. C’est magique, ça !