Quel temps pour un marathon avec une VMA 17 ?

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Avec une VMA de 17 km/h, vous pouvez viser un temps de marathon situé entre 3h15 et 3h45. Ce large éventail sexplique par linfluence dautres facteurs tels que lendurance, lentraînement et les conditions de course.
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Décryptage d’un marathon avec une VMA de 17 km/h : entre potentiel et réalité

Une VMA (Vitesse Maximale Aérobie) de 17 km/h est un indicateur intéressant pour estimer le potentiel sur un marathon, mais elle ne prédit pas à elle seule le temps final. Contrairement à une idée reçue, la VMA n’est qu’un des nombreux paramètres à considérer. Estimer un temps de course sur la seule base de la VMA revient à naviguer avec une seule boussole, ignorant le vent, les courants et l’état du navire.

L’intervalle généralement avancé pour une VMA de 17 km/h, soit entre 3h15 et 3h45, reflète cette complexité. Cette fourchette de 30 minutes témoigne de la variété des profils de coureurs et de l’impact des facteurs souvent sous-estimés.

Quels facteurs influencent le temps final au-delà de la VMA ?

Plusieurs éléments, en interaction, déterminent la performance finale d’un marathonien, même avec une VMA donnée :

  • L’endurance spécifique: La VMA mesure la capacité à courir vite sur une courte durée. Le marathon, lui, exige une endurance exceptionnelle sur une distance bien plus longue. Un coureur avec une bonne VMA mais une faible endurance spécifique aura du mal à maintenir une allure régulière sur 42,195 km. Des entraînements spécifiques incluant des sorties longues, des séances de fractionné long, et du travail de seuil sont essentiels.

  • La qualité de l’entraînement: La simple possession d’une VMA de 17 km/h ne suffit pas. Un entraînement structuré, adapté à la distance et comprenant une progression cohérente de la charge d’entraînement, est crucial. Un programme personnalisé, tenant compte des points forts et des faiblesses du coureur, optimisera les chances de succès.

  • Les conditions de course: Température, humidité, vent, relief… autant de paramètres qui peuvent considérablement impacter le temps final. Une course sous une chaleur intense, par exemple, réduira les performances même chez les coureurs les plus expérimentés.

  • L’alimentation et l’hydratation: Une mauvaise gestion de l’alimentation et de l’hydratation durant l’épreuve peut entraîner une chute de performance significative. Une stratégie bien définie, testée en entraînement, est indispensable.

  • La gestion de l’effort: La capacité à gérer son effort tout au long de la course, en évitant de partir trop vite et en adaptant son allure aux conditions, est un facteur déterminant de la performance. L’expérience acquise lors de courses précédentes joue ici un rôle important.

Conclusion:

Une VMA de 17 km/h suggère un potentiel marathonien situé entre 3h15 et 3h45, mais cette estimation reste large et conditionnelle. Pour atteindre un temps précis au sein de cette fourchette, une attention particulière doit être portée à l’entraînement spécifique, à la gestion de l’effort, à l’alimentation, à l’hydratation et aux conditions de course. L’objectif ne doit pas se limiter à l’amélioration de la VMA, mais aussi au développement d’une endurance et d’une stratégie de course adaptées à la distance marathon. Un suivi régulier avec un coach expérimenté peut s’avérer précieux pour optimiser la préparation et atteindre ses objectifs.