Quel mot pour remplacer bien ?

“Bien”… Quel mot fade, hein ? On le balance comme ça, sans réfléchir, un peu comme on jette une poignée de sel dans une soupe déjà presque finie. Mais le sel, ça peut faire toute la différence, non ? Et “bien”, pareil. C’est tellement… plat !

J’ai passé des heures, moi, à chercher des synonymes. Genre, l’autre jour, je racontais à ma grand-mère comment j’avais passé ma journée. “Ça a bien été ?” me demande-t-elle. “Oui, bien”, je réponds, et hop, on passe à autre chose. Mais ça ne rend pas justice à cette promenade magnifique au bord de la mer, avec ce coucher de soleil – vous savez, ce genre de lumière orangée qui vous brûle les yeux et vous laisse sans voix ? “Bien” ? Ridicule ! “Magnifique” serait plus juste, non ? Ou peut-être “inoubliable” ? Même “agréable”, ça sonne déjà mille fois mieux.

Si on parle de la morale, “bien” c’est… mou. Mon oncle, par exemple, il est toujours prêt à aider les autres, à donner de son temps. On pourrait dire qu’il est “bien”, mais “estimable”, ça rend mieux l’idée de sa générosité, de son … sa vraie bonté, quoi. “Honnête” aussi, c’est pas mal, parce qu’il est toujours droit, même quand c’est difficile. Pas comme ce type à qui j’ai prêté de l’argent et qui ne m’a jamais remboursé – lui, il était loin d’être “bien”… “Malhonnête” serait le mot approprié, là. Avec peut-être un petit “menteur” en bonus…

Et puis, y’a le côté pratique des choses. Quand je dis que mon nouveau robot-ménager est “bien”, ça manque cruellement de précision. “Pratique”, “efficace”, même “commode”, ça décrit beaucoup mieux sa facilité d’utilisation et sa capacité à me faire gagner du temps. Genre, j’ai gagné au moins trente minutes par jour, ça fait presque 210 minutes par semaine, c’est énorme !

Bref, choisir le bon mot, c’est comme choisir la bonne couleur pour une peinture. Un petit détail qui fait toute la différence. Et “bien”, des fois, ça fait un peu comme un tableau tout gris, pas terrible quoi. On veut de la couleur ! De la vie !