Comment faire une anastrophe ?

Alors, l’anastrophe… Ah, l’anastrophe ! C’est pas toujours évident, mais quand ça marche, ça marche du tonnerre. En gros, l’idée c’est d’inverser des mots. Facile, non ? Enfin… pas toujours.

“Inverser deux mots ou groupes de mots voisins” qu’ils disent. C’est un peu comme chambouler l’ordre établi, en fait. Genre, au lieu de dire “un ciel bleu”, on dit “bleu ciel”. Tout de suite, ça a une autre gueule, non ?

Ça me rappelle une fois, quand j’étais petit, ma grand-mère me disait : “Sage tu dois être.” Au début, j’étais un peu perdu, genre, “Euh, ok, mais pourquoi elle parle comme Yoda ?”. Et puis j’ai compris ! C’était sa façon à elle de donner plus de poids au “sage”, de mettre l’accent dessus. C’était son anastrophe perso, quoi.

Et c’est ça l’effet, en fait. Mettre en valeur le premier mot de la nouvelle phrase. On dirait que c’est plus… intentionnel. Plus réfléchi, peut-être ?

“Effet raffiné garanti”, qu’ils ajoutent. Garanti, je sais pas. Mais c’est vrai que bien utilisée, ça peut donner un certain style. Un truc un peu recherché, un peu poétique… Faut pas en abuser, par contre, sinon ça sonne vite faux.

Mais bon, c’est comme tout, hein ? Faut essayer, faut s’amuser avec les mots. Et puis, qui sait, peut-être qu’un jour, vous aussi, vous ferez votre anastrophe à vous. Et ça, ça serait chouette, non ?