Quelle ville est plus grande, Montréal ou Québec ?

Montréal vs. Québec : Une question de taille et de perspective

La question “Quelle ville est la plus grande, Montréal ou Québec ?” semble simple, mais la réponse dépend de la définition de “plus grande” employée. Si l’on se réfère à la population, la réponse est sans équivoque : Montréal est significativement plus grande que Québec.

Avec une population métropolitaine dépassant largement les 4 millions d’habitants (selon les estimations les plus récentes, variant légèrement selon les sources et les limites géographiques considérées), Montréal éclipse de loin la capitale québécoise. Le chiffre de 1,7 million d’habitants cité pour Montréal se réfère généralement à la population de l’île de Montréal, mais l’agglomération montréalaise, englobant plusieurs villes et municipalités, atteint des dimensions considérables. En comparaison, la ville de Québec compte une population avoisinant les 550 000 habitants.

Toutefois, la simple comparaison démographique ne raconte pas toute l’histoire. Québec, bien que moins peuplée, possède une superficie plus importante que l’île de Montréal. Son territoire s’étend sur une plus grande superficie géographique, incluant des secteurs moins densément peuplés. Par conséquent, si l’on considérait la superficie totale, Québec pourrait sembler “plus grande” dans un certain sens. Mais il est crucial de nuancer cette perspective : la densité de population est extrêmement différente entre les deux villes. Montréal se caractérise par une urbanisation dense, tandis que Québec, malgré sa plus grande superficie, présente des zones plus rurales ou suburbaines.

En conclusion, en termes de population, la réponse est claire : Montréal est de loin la plus grande ville. Toutefois, l’utilisation du terme “plus grande” doit être contextualisée. Si l’on se réfère à la superficie totale, Québec est plus étendue, mais cette comparaison est trompeuse sans prendre en compte la densité de population et le poids démographique considérable de l’agglomération montréalaise. La question, finalement, ne porte pas simplement sur des chiffres, mais sur la manière dont on choisit de définir et de mesurer la “grandeur” d’une ville.