Quel souvenir rapporter du Vietnam ?

Quel souvenir ramener du Vietnam ? Ah, cette question… elle me hante encore ! On se retrouve là, à la fin d’un voyage extraordinaire, les valises à moitié pleines, et on se demande : qu’est-ce qui va vraiment me rappeler ça ? Ce voyage, intense, vibrant, qui a rempli mon cœur jusqu’à en déborder.

Un áo dài, c’est sublime, j’en ai vu des magnifiques, des soieries chatoyantes, des couleurs incroyables… Mais bon, dans ma valise déjà surchargée de nouilles aux crevettes et de café fort, je vois ça mal, vous voyez ? Trop encombrant, et puis, honnêtement, je me sens pas assez élégante pour ça. Je le verrai bien sur une autre, plus gracieuse que moi…

Alors, le mũ nón ? Oui ! C’est ça ! J’en ai acheté un, un petit modèle en feuilles de palmier, un peu usé sur les bords, comme ceux qu’on voit sur les photos des paysans travaillant dans les rizières. Il sent encore un peu la terre, la paille… J’imagine déjà le soleil vietnamien, brûlant, cette chaleur humide qui vous colle à la peau… Je me revois, là-bas, sur un bateau sur la baie d’Along, le vent dans les cheveux, et mon petit chapeau sur la tête, me protégeant du soleil. C’est ça, le Vietnam pour moi. Un souvenir léger, comme une plume, mais qui porte tout un poids d’émotions.

Il y a eu aussi les marchés, la folie des couleurs et des odeurs… J’aurais pu ramener des épices, mais je suis incapable de me souvenir des noms, et puis, honnêtement, ça sent plus fort dans mes souvenirs que dans un petit sachet. J’ai essayé des choses, des choses incroyables ! Des plats que je ne saurais même pas décrire, une soupe avec des choses étranges dedans… j’espère que c’était mangeable !

Non, le mũ nón, c’est simple, c’est parfait. Un petit bout de Vietnam, qui me rappellera à jamais ces moments, ces rires, cette chaleur… et ce café, oh ce café ! On dirait qu’il me brûle encore la langue en y repensant !