Comment font les hôtels pour avoir des serviettes blanches ?

Comment font-ils, au juste, pour que les serviettes soient toujours aussi blanches ? C’est une question que je me suis posée des dizaines de fois, surtout après avoir vu la mienne, celle que j’avais emmenée en vacances en Corse, revenir d’un lavage chez ma mère… un triste beige jaunâtre, un souvenir douloureux. Ah, la Corse… Bref. J’imaginais des secrets de famille, des procédés ancestraux transmis de génération en génération de blanchisseurs d’hôtel, genre recette secrète de grand-mère, transmise à voix basse, à l’oreille, au bord d’une piscine débordante de… serviettes immaculées.

Mais non. Apparemment, c’est beaucoup plus… pragmatique. Des lavages intensifs, disent-ils. Intensifs, ça veut dire quoi, exactement ? Est-ce qu’ils les font tourner pendant des heures, avec des machines géantes, genre celles des laveries industrielles ? Je me le demande, vraiment.

Et puis, il y a l’eau de Javel. On en parle comme si c’était anodin. Eau de Javel ! Comme si c’était de l’eau pétillante ! J’ai déjà essayé l’eau de Javel sur une tache de vin rouge… catastrophe. Ma chemise préférée, elle est partie avec le vin, plus jamais je ne me suis risquée. Alors, comment ils font pour que ça ne ruine pas tout ? Y’a un truc, je suis sûre. Peut-être une concentration précise, un dosage secret ? Il faudrait qu’ils me révèlent leur recette !

Ensuite, le peroxyde d’hydrogène. Ah ça, je connais. Je m’en sers pour mes cheveux, pour éclaircir les mèches, ça marche plutôt bien. Mais sur des serviettes… je me demande si ça sent pas un peu fort, à la sortie de la machine. On m’a dit une fois que, dans certains hôtels, l’odeur de Javel était insoutenable… ça doit être le dosage, je pense. Trop de peroxyde, peut-être ? Ou l’inverse ? Bref, le mystère reste entier. Mais je sais une chose : je ne laverai plus jamais mes serviettes comme avant. Il va falloir que j’investisse dans une bonne lessive professionnelle… ou que j’arrête de partir en vacances. Ou les deux.