Quelles informations géologiques sont en faveur d'un déplacement des continents ?
- Quelle est la raison du déplacement des continents ?
- Quel est le premier argument utilisé par ce scientifique pour expliquer la position des continents ?
- Qui a inventé la théorie de la tectonique des plaques ?
- Quel argument est utilisé pour contester la théorie de la tectonique des plaques ?
- Comment les roches sont classées ?
- Quelles sont les 15 plaques lithosphériques ?
Les indices géologiques irréfutables de la dérive des continents
La théorie de la tectonique des plaques, qui explique le déplacement des continents au cours des millions d’années, repose sur un ensemble solide de preuves géologiques. Parmi les plus convaincantes, la présence de formations rocheuses similaires, voire identiques, et de fossiles, notamment glaciaires, sur des continents aujourd’hui séparés par des océans immenses, témoigne de leur connexion passée. Cet article explore ces preuves, mettant l’accent sur la concordance troublante observée entre l’Afrique, l’Inde et l’Australie.
L’argument le plus frappant repose sur la corrélation des formations rocheuses. On observe des séquences stratigraphiques – c’est-à-dire la superposition des couches de roches sédimentaires – remarquablement similaires sur ces trois continents. Ces séquences, formées sur des périodes géologiques spécifiques, présentent non seulement des types de roches identiques (par exemple, des grès, des schistes ou des basaltes), mais aussi une disposition comparable des couches, suggérant un environnement de dépôt commun. Cette similitude transcontinentale ne peut être expliquée par des processus géologiques locaux et indépendants. Elle implique au contraire une origine commune, les continents étant autrefois juxtaposés.
L’étude des paléoclimats renforce cette hypothèse. La découverte de fossiles glaciaires – moraines, stries glaciaires, et dépôts caractéristiques d’anciennes calottes glaciaires – dans des régions aujourd’hui tropicales, sur l’Afrique, l’Inde et l’Australie, est un argument crucial. La présence simultanée de ces vestiges d’une glaciation majeure sur des continents aujourd’hui distants suggère qu’ils étaient autrefois réunis en une seule masse continentale, située à une latitude beaucoup plus élevée, où un climat polaire était prévalent. L’âge de ces dépôts glaciaires est cohérent sur les trois continents, renforçant l’hypothèse d’une période glaciaire commune. Notons que la distribution de ces preuves glaciaires n’est pas aléatoire; elle dessine une image cohérente d’une vaste calotte glaciaire recouvrant une partie importante du supercontinent Gondwana.
Au-delà des roches et des fossiles glaciaires, la distribution de certains types de fossiles d’organismes terrestres et d’eau douce offre une preuve supplémentaire. On retrouve des espèces identiques ou très similaires sur des continents aujourd’hui séparés par des milliers de kilomètres. Il est hautement improbable que ces organismes aient pu traverser les océans qui les séparent actuellement. Leur distribution géographique est beaucoup plus aisément explicable si l’on postule une connexion continentale passée, permettant une dispersion plus facile. Ceci est particulièrement pertinent pour les espèces terrestres, dont la mobilité est intrinsèquement limitée.
En conclusion, la concordance des formations rocheuses, la présence de fossiles glaciaires d’âge identique et la distribution de certains fossiles sur l’Afrique, l’Inde et l’Australie constituent des preuves géologiques incontestables de leur juxtaposition passée dans le cadre du supercontinent Gondwana. Ces données, parmi d’autres, constituent les fondements même de la théorie de la dérive des continents et de la tectonique des plaques, un pilier de la géoscience moderne.
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