Quel est le noyau le plus stable ?

Alors voilà, le truc le plus dingue que j’ai appris récemment, c’est le plomb 208. Le plomb, hein ? On y pense jamais comme quelque chose de… stable. On imagine plutôt les tuyaux rouillés, les plombs de pêche, des trucs lourds et un peu… tristes. Mais en fait, le ²⁰⁸Pb, c’est le champion toutes catégories des noyaux stables ! 82 protons et 126 neutrons, imaginez un peu la petite troupe bien ordonnée !

C’est fou, non ? Ce petit noyau, il est comme… le rocher dans la tempête, le phare dans la nuit, la dernière tranche de gâteau qu’on garde pour la fin… Bon, j’exagère un peu, mais c’est quand même impressionnant. Le plus lourd et le plus stable, ça ne court pas les rues, même dans le monde fascinant – et un peu fou – des atomes.

On m’avait expliqué ça en cours, j’étais en première, je crois. Le prof, un type plutôt sympa mais qui avait une drôle de façon de parler, il nous avait dit que c’était lié à ces fameux “nombres magiques”. J’avoue, sur le coup, j’ai rien compris. Des nombres magiques ? C’est quoi, ça ? Un peu comme les nombres porte-bonheur, sauf qu’ici, ça concerne la physique nucléaire. Enfin bref, l’important c’est que ça marche, et que ce plomb 208, il reste bien sagement là, sans se désintégrer. A la différence de mon ancienne voiture… elle, elle se désintégrait petit à petit, comme un atome instable, un vrai cauchemar !

Et puis, ça me fait penser à cette vieille dame que j’ai rencontrée à la bibliothèque, elle avait presque l’âge de l’univers (bon, j’exagère, mais vous comprenez l’idée !). Elle était comme ce plomb, stable, robuste, une base solide sur laquelle on pouvait s’appuyer. Je me demande parfois si on peut trouver une sorte de parallélisme… entre la stabilité d’un atome et celle d’un être humain. Est-ce qu’il y a une sorte de “nombre magique” pour le bonheur aussi ? Voilà une question à laquelle je n’ai pas encore trouvé de réponse…