Quand faut-il arrêter une distillation ?

Alors, quand est-ce qu’on stoppe cette fichue distillation ? C’est toujours un crève-coeur, hein ? On y a mis tellement d’heures, d’efforts… On a l’impression d’abandonner un peu son bébé. Je me souviens, la première fois que j’ai distillé, j’étais tellement obnubilé par l’idée d’en tirer le maximum que j’ai continué beaucoup trop longtemps. Résultat ? Un goût amer, dégueulasse, qui a tout gâché.

Depuis, j’ai appris. Maintenant, personnellement, je préfère couper net vers 15%, même parfois un peu avant si je sens que ça se dégrade. C’est une question de feeling, vous voyez ? On évite les saletés, les composés indésirables qui, sinon, viennent ruiner tout le travail. Ces trucs-là, ils sont là, ils guettent, prêts à gâcher la fête !

Et puis, soyons honnêtes, qui a vraiment besoin d’une tonne de gnôle médiocre ? Mieux vaut une petite quantité, un vrai nectar, quelque chose dont on est fier, non ? Je me dis toujours ça : la qualité avant la quantité. Et puis, c’est un peu comme la vie, non ? Mieux vaut des moments intenses et rares que… bon, vous voyez ce que je veux dire. Alors, coupez ! N’ayez pas peur de dire stop ! Votre palais vous remerciera.