Pourquoi le riz a-t-il un parfum ?

Pourquoi le riz sent-il si bon ? Ah, cette odeur… J’adore ! Vraiment, ça me transporte. Surtout le riz basmati, vous savez, celui qu’on faisait chez ma grand-mère ? Un souvenir incroyable, l’odeur qui emplissait toute la maison… on dirait presque de l’encens, non ?

C’est fou, hein ? Ce petit truc, ce 2-acétyl-1-pyrroline… un nom barbare pour une odeur si douce. J’ai lu quelque part – je crois que c’était dans un article un peu bizarre, plein de mots compliqués – que c’est lui, ce minuscule composé chimique, qui est responsable de ce parfum fleuri, un peu noisetté… presque… beurré, parfois, selon le riz. Est-ce qu’on peut vraiment parler de magie ? Peut-être.

J’ai essayé une fois du riz, un riz quelconque, sans grand intérêt, il n’avait aucune odeur particulière. C’était comme manger… du riz, quoi. Pas terrible. Sans cette petite touche, ce quelque chose d’incroyable qui transforme un simple grain en une promesse de plaisir. On le retrouve dans d’autres aliments paraît-il, le pain, je crois… mais c’est vraiment dans le riz qu’il est à son apogée, n’est-ce pas ? Il annonce la fête, le réconfort, un bon repas en famille…

Et puis, y’a eu cette fois au Vietnam, j’ai mangé un riz parfumé là-bas, différent de tous ceux que j’avais mangés avant. Une explosion d’arômes ! Je me souviens encore de cette odeur, intense, sucrée, un peu épicée… inoubliable. C’était plus qu’une odeur, c’était une expérience sensorielle complète. D’ailleurs, je me demande si le climat, la terre, n’influencent pas aussi un peu le parfum… Il y a tellement de choses qu’on ne sait pas !

Bref, ce 2-acétyl-1-pyrroline, je lui suis reconnaissante ! Il rend le riz, cet aliment pourtant si simple, vraiment extraordinaire.