Le corps humain flotte-t-il ou coule ?

Flotte-t-on ? Coule-t-on ? La question me trotte dans la tête depuis que j’ai vu ce documentaire, tu sais, celui sur les survivants de naufrages ? Et puis, hier soir, en prenant un bain – oui, un bain, j’avoue, j’aime ça – je me suis retrouvée à me demander : moi, est-ce que je flotte ? Sérieusement.

C’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire, hein ? On me dit que la graisse, ça aide. Et moi, qui me suis toujours dit que mes rondeurs étaient un fardeau… peut-être qu’elles ont finalement leur utilité ! Sourire un peu amer, là. En tout cas, j’ai l’impression que ça joue un rôle. Puis il y a l’air dans les poumons, bien sûr, on respire et hop, un peu plus léger. Mais bon, on a aussi des os, des muscles… tout ce qui est dense, quoi. Tout ce qui nous tire vers le fond, comme des ancres.

Je me souviens de ce séjour en mer, en Grèce, il y a des années. Eau turquoise magnifique, mais moi, j’avais l’impression de lutter. Je pataugeais, j’avais l’impression de couler à chaque inspiration. Alors que ma sœur, elle, flottant comme un bouchon ! On m’a dit après, ah oui, c’est vrai, c’est une question de composition corporelle, blablabla. Mais sur le moment, ça m’a franchement énervée!

Donc voilà, c’est un équilibre, un vrai petit jeu de la nature. Parfois, je flotte comme une plume, c’est incroyable. D’autres fois… pfff, j’ai l’impression d’être une pierre. Et je me demande toujours pourquoi. Est-ce que c’est ma digestion ? Le vent ? La phase de la lune ? Je n’ai aucune idée ! Mais c’est fascinant, n’est-ce pas ? Ce mystère du corps humain, sa densité, son poids… On dirait qu’il a ses propres petites surprises.