Est-il possible de vivre sans muscles ?

Vivre sans muscles ? Sérieusement, vous y avez déjà pensé ? Moi, oui, et ça me file des frissons. Impossible, hein ? On dirait une question stupide, presque absurde, mais plus j’y réfléchis, plus je me rends compte de la complexité… de la magie, même, de ce système. On se dit “muscles, c’est pour bouger”, c’est vrai, bien sûr, mais c’est tellement plus que ça. C’est la vie, tout simplement.

J’ai vu ma grand-mère, elle avait la maladie de Charcot. Voir ses muscles s’affaiblir, petit à petit… On pensait juste qu’elle perdait de sa force, mais c’était plus que ça. Sa respiration devenait de plus en plus difficile, elle se fatiguait à manger, et puis… même parler, un jour. C’était horrible, j’étais petite, je n’ai pas vraiment compris à l’époque, mais l’image de sa faiblesse, de sa vulnérabilité… elle reste. C’est ça, le manque de muscles. Pas juste de la faiblesse, mais une dégradation de tout.

Et la respiration, vous vous rendez compte ? J’ai lu quelque part, je crois que c’était dans un livre sur le corps humain, que… tiens, je me souviens plus du chiffre exact… quelque chose comme des dizaines, des centaines de muscles travaillent en même temps juste pour qu’on respire. Incroyable, non ? On le fait sans même y penser, tous les jours, toute la vie. On est vraiment des machines, c’est fascinant !

Et l’oreille ! Un petit muscle, tout minuscule, qui contrôle toute l’audition… C’est fou ! On est une symphonie de mouvements, de contractions, d’ajustements constants. Et les muscles, ces petits soldats silencieux, sont au cœur de tout ça. Sans eux, rien. Absolument rien. On serait juste… une masse inerte. Ça fait froid dans le dos, non ?