Est-il possible de grandir après la fin de la croissance ?

Est-ce qu’on arrête vraiment de grandir, un jour ? C’est une question qui me trotte dans la tête depuis… toujours, presque. On nous dit : “La croissance, c’est fini !” Boum, comme ça. Plus de centimètres, point final. Comme si on fermait un livre sur une partie de soi. Sauf que… c’est pas si simple, hein ?

Croissance terminée ? Plus de gain de taille possible… vraiment ? Cette phrase, elle me résonne comme une sentence. J’ai un ami, Marc, qui a toujours rêvé d’être plus grand. Il mesurait 1m70 à 18 ans, et il a toujours fantasmé sur les 1m80. Il a tout essayé, les compléments alimentaires miracles (on s’est bien marré à l’époque, ces pilules roses !), une alimentation hyper-protéinée… Rien. Absolument rien. Et ça, ça le rendait triste, je le voyais. Alors, oui, on peut oublier les remèdes miracles. C’est sûr. On dirait une évidence, énoncée par un médecin froid et distant, mais pour Marc, c’était une véritable déception.

Sauf cas très particulier, bien sûr, un vrai déficit en hormone de croissance traité médicalement, on m’avait dit ça une fois, j’avais lu un article, je crois… il y avait des chiffres, des pourcentages… quelque chose comme 1% ou 2% des adolescents peut-être ? Bref, des cas exceptionnels. Pour le reste d’entre nous, la puberté sonne le glas de cette croissance physique. Un peu brutal, non ?

Mais alors, qu’est-ce qui reste ? Est-ce que grandir, c’est uniquement ajouter des centimètres ? Parce que moi, je crois pas. J’ai vu des gens, petites par la taille, devenir de vraies géantes par leur force de caractère, leur intelligence, leur empathie… On grandit autrement. On grandit intérieurement. C’est peut-être ça, la vraie croissance, celle qui ne s’arrête jamais. Et ça, ça me réconforte un peu, finalement. Même si Marc, lui, reste à ses 1m70, il a une personnalité incroyable, je l’admire profondément. Peut-être que la vraie taille, c’est ailleurs.