Comment un bateau coule-t-il ?

Un bateau qui coule… Imaginez ça. On se sent tout petit, impuissant, face à cette masse d’acier qui disparaît sous les flots. Comment ça arrive, d’ailleurs ? C’est fou, non ? Tout ce métal, englouti…

En gros, c’est l’eau qui envahit la coque. Logique, me direz-vous. Mais c’est plus complexe que ça, je trouve. L’eau, plus dense que l’air – ça, on le sait tous – alourdit le bateau, évidemment. Genre, imaginez votre baignoire, si vous la remplissez de livres, elle va finir par déborder, non ? Bah là, c’est pareil. Sauf que le bateau, au lieu de déborder, il coule.

Du coup, sa densité devient supérieure à celle de l’eau. C’est comme si on essayait de faire flotter une boule de pétanque… Ça marche pas ! Je me souviens, une fois, j’étais petit, j’avais essayé avec une orange. D’abord, elle flottait, impeccable. Puis j’ai commencé à la peler, petit à petit, et là, plouf ! Elle a coulé. Je crois que c’est un peu le même principe, en plus compliqué, bien sûr. Le bateau perd sa flottabilité, quoi. Et il sombre. Comme une pierre. On dirait que c’est simple comme bonjour, comme une évidence, mais quand on y pense… C’est un peu flippant, toute cette eau qui envahit tout, qui prend le dessus.

On entend parfois parler du Titanic, par exemple. Un iceberg… Un trou dans la coque… Et hop, des milliers de tonnes d’acier au fond de l’océan. C’est vertigineux. On se croit invincible avec nos gros bateaux, et puis… paf. La nature reprend ses droits.