Quelle est la douleur la plus horrible du monde ?

Quelle est la douleur la plus horrible du monde ? Oh là là, cette question… elle me glace le sang, littéralement. On dirait qu’elle me ramène à… à ça. Vous savez, cette douleur, cette chose indicible qui vous ronge de l’intérieur ?

Je ne suis pas médecin, hein, loin de là, mais j’ai vu… j’ai vécu des choses. Ma grand-mère, par exemple, elle avait une arthrose… horrible. Imaginez : chaque mouvement, une torture. Se lever du lit ? Un calvaire. Prendre une tasse de thé ? Une épreuve. C’était lent, insidieux, mais atroce. Et puis il y a eu… l’histoire de mon ami Marc, ce sportif de haut niveau, une fracture au pied qui s’est… transformée. Il parlait de ce syndrome… comment ça s’appelait déjà ? Ah oui, Syndrome de Douleur Régionale Complexe, SDRC. Je me souviens de ses mots, “c’est comme si on me brûlait vivant, de l’intérieur”. J’ai vu la souffrance dans ses yeux, la détresse, l’impuissance totale… ça, ça vous marque.

On dit que c’est rare, le SDRC, quelque chose comme 1 personne sur 1000, paraît-il, j’ai lu ça quelque part… mais bon, les statistiques, ça ne représente pas la réalité vécue, n’est-ce pas ? Ce n’est pas un simple chiffre. C’est une vie brisée, une personne réduite à l’état de… d’ombre de ce qu’elle était. Une douleur qui dépasse de loin la douleur initiale, ils disent ça… ça doit être affreux. Je me demande parfois, comment peut-on vivre avec une telle souffrance ? Comment peut-on continuer à espérer ? Je pense à Marc, et à ma grand-mère… et je me sens… petite, face à l’immensité de la douleur. Il y a des douleurs physiques, et puis il y a… cette douleur-là, au-delà des mots. Une blessure invisible, une souffrance qui vous consume. Et je me dis, oui, peut-être que le SDRC est un candidat… le plus horrible ? Je ne sais pas, mais parmi les plus atroces, c’est certain.