Quel antibiotique contre le Pseudomonas aeruginosa ?

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Face à un Pseudomonas aeruginosa agressif, langoisse de lattente des résultats de lantibiogramme est palpable. Commencer un traitement fort, comme une bithérapie avec amikacine ou tobramycine, semble crucial pour contrer linfection. Même si ceftazidime-avibactam et ceftolozane-tazobactam existent, les utiliser demblée sans certitude me laisse perplexe, mieux vaut cibler au plus juste ensuite.

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Quel antibiotique contre ce fichu Pseudomonas aeruginosa ? La question me hante, vous savez ? J’ai vu, de mes propres yeux, ce que cette bactérie peut faire… mon oncle, il y a quelques années… l’angoisse de l’attente, c’est insoutenable. On se sent si impuissant. On attend les résultats de l’antibiogramme comme si c’était une sentence de mort. Chaque heure est une éternité.

Commencer fort, c’est sûr. Une bithérapie, comme on m’a appris, amikacine ou tobramycine… on frappe un grand coup, on espère le neutraliser avant qu’il ne se déploie vraiment. C’est un peu comme un combat de boxe, on ne fait pas de petites tapes, non ? On vise le KO direct.

Ces nouveaux trucs, le ceftazidime-avibactam et le ceftolozane-tazobactam… j’hésite toujours. Je lis les études, oui, ils sont efficaces sur 70% des cas, paraît-il. Mais 70%, ça veut dire aussi 30% d’échec. Et ces 30%, ce sont des vies, des familles, des drames… Alors, partir directement avec ces armes lourdes, sans connaître l’ennemi… ça me pose problème. J’ai un collègue qui a tenté ça une fois, sur une patiente assez âgée… ça n’a pas marché. On a rattrapé le coup ensuite, heureusement. Mais quel risque de prendre !

Non, je préfère, personnellement, affiner le tir ensuite. Une fois l’antibiogramme en main, on sait vraiment ce qui marche. On adapte, on ajuste. C’est un peu plus long, certes, mais au moins, on est sûr de ne pas gaspiller de munitions, et surtout, on minimise les risques de résistance. Et puis, on évite de flinguer toute la flore intestinale de notre patient… ça aussi, c’est important. Non ? C’est pas comme si on jouait à un jeu vidéo, après tout. C’est la vie des gens qu’on a entre les mains.