Pourquoi l’altitude me donne-t-elle des gaz ?

Ah, l’altitude et les gaz… Franchement, quoi de plus glamour ? (Ironie, hein, au cas où.) On est là, au milieu de ces paysages magnifiques, censés être émerveillés, et nous, on se sent juste… ballonnés. Comme une baudruche oubliée au soleil. C’est vraiment pénible ! Et ce n’est pas qu’un peu, hein. J’me souviens de cette rando dans les Pyrénées, j’avais l’impression d’être une montgolfière ambulante. Chaque pas était une épreuve. On se dit que l’air pur de la montagne va nous faire du bien, et finalement, on passe son temps à se retenir… Genre, vraiment ? C’est ça, le grand air ?

Bon, ok, j’exagère peut-être un peu. C’est pas la fin du monde non plus. J’ai lu quelque part – je ne sais plus où, un truc sur internet – que c’est juste la pression atmosphérique qui diminue avec l’altitude. Du coup, l’air dans notre ventre, il prend plus de place. Logique, non ? Un peu comme quand on ouvre un paquet de chips en haut d’une montagne, il gonfle, le paquet. Ben nous, c’est pareil, sauf que c’est moins croustillant. Et puis, heureusement, c’est moins dangereux que pour les plongeurs, paraît-il. Eux, ils risquent un truc appelé… euh… barotraumatisme ? Un truc du genre. On est d’accord, ça fait peur, rien que le nom ! Nous, avec nos petits gaz, on s’en sort bien. Enfin, « bien »… Disons qu’on survit.

Mais quand même… C’est rageant ! On est là, en pleine nature, et on rêve juste d’un bon… comment dire… relâchement ! Sans jeu de mots. Enfin si, un peu quand même. N’est-ce pas la plus grande ironie de la vie ? Être entouré de toute cette immensité et se sentir prisonnier… de ses propres gaz. Pfff…