Comment peut-on voir si on a fait un AVC silencieux ?

AVC silencieux : comment les détecter ?

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) silencieux, également appelés AVC infracliniques, sont des lésions cérébrales qui ne provoquent aucun symptôme perceptible. Cela les rend particulièrement difficiles à détecter, mais ils peuvent avoir des conséquences graves s’ils ne sont pas traités.

Heureusement, certains signes subtils peuvent indiquer un AVC silencieux :

• Faiblesse localisée d’un côté du corps : Cela peut se manifester par une difficulté à soulever un bras ou une jambe, ou par une sensation de faiblesse ou d’engourdissement d’un côté du corps.
• Engourdissement ou picotements au visage, aux bras ou aux jambes : Ces sensations peuvent être intermittentes ou constantes et peuvent affecter un seul côté du corps ou les deux.
• Difficultés d’élocution ou de compréhension du langage : Cela peut inclure des troubles de la parole, de la compréhension du langage ou de la difficulté à lire ou à écrire.
• Autres signes discrets : Des problèmes de vision, d’équilibre ou de coordination peuvent également être des signes d’un AVC silencieux.

Même si ces signes peuvent être discrets, il est important de consulter immédiatement un médecin si vous les ressentez. Une échographie cérébrale, un scanner ou une IRM peuvent aider à confirmer le diagnostic d’AVC silencieux.

La détection précoce des AVC silencieux est cruciale pour minimiser les risques de complications. En effet, un traitement rapide peut aider à prévenir les AVC ultérieurs, les déficiences cognitives et les problèmes physiques.

Si vous êtes à risque d’AVC (par exemple en raison d’hypertension artérielle, de diabète ou de tabagisme), il est important de subir des contrôles réguliers pour détecter tout AVC silencieux potentiel. Un mode de vie sain et une gestion appropriée des facteurs de risque peuvent également contribuer à réduire le risque d’AVC silencieux.