Comment mesure-t-on le succès ?

Comment mesure-t-on le succès, hein ? Cette question, je me la pose souvent, vraiment souvent. On nous bourre le crâne avec des chiffres, des objectifs, des “réussites professionnelles” mesurées en euros ou en titres… Mais est-ce que c’est vraiment ça, le succès ? Sérieusement ?

Pour moi, non. Je me souviens de ma grand-mère, elle n’avait pas grand-chose matériellement parlant. Sa maison était petite, un peu démodée, même. Mais l’amour qu’elle dégageait… On se sentait enveloppé, protégé par sa présence. Elle avait ce don incroyable de te faire sentir unique, important, juste en étant là, à t’écouter. C’est ça, le succès pour moi, cette capacité à laisser une empreinte positive, un souvenir chaleureux dans le cœur des autres. Plus que les mille et un cadeaux qu’on pourrait lui faire, c’est cette impression de bien-être qu’elle créait qu’on garde précieusement, non ?

Et puis, il y a l’épanouissement personnel, ce truc un peu flou, mais tellement vital. Je pense à cette amie qui a tout plaqué, un job super bien payé, une vie confortable… pour suivre sa passion, la poterie. Elle est plus sereine, plus rayonnante qu’avant. Elle a moins d’argent, c’est sûr, mais elle a gagné quelque chose de beaucoup plus précieux : la paix intérieure. Est-ce qu’on peut vraiment quantifier ça ? J’en doute. Peut-être qu’on devrait arrêter de chercher à tout mesurer, à tout encadrer…

Alors oui, les possessions, les accomplissements, ça compte, un peu. On se fait plaisir, c’est normal ! Mais c’est pas l’essentiel, loin de là. C’est la qualité de vie, le sentiment profond de bonheur, de contribuer au monde… de laisser une trace un peu comme ma grand-mère, avec sa douceur et son immense cœur. C’est ça, le vrai succès, non ? Enfin, c’est comme ça que je le vois, en tout cas. Peut-être que je me trompe, mais c’est mon sentiment, mon ressenti personnel, et c’est ça qui compte. Après tout, chacun a sa propre définition, n’est-ce pas ?