Comment faire quand la nourriture ne descend pas ?

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La difficulté à avaler (dysphagie) se soulage en prenant de petites bouchées, en mâchant longuement. Après un AVC, une rééducation spécialisée est bénéfique. Une consultation médicale simpose pour un diagnostic et un traitement adapté.

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Quand la nourriture refuse de passer : comprendre et gérer la dysphagie

La sensation désagréable d’un aliment coincé dans la gorge, la difficulté à avaler, voire la douleur qui l’accompagne, sont autant de signes révélateurs d’une dysphagie. Ce trouble de la déglutition, loin d’être anodin, peut affecter significativement la qualité de vie, impactant l’alimentation, l’hydratation et même le moral. Si avaler devient un défi, il est crucial de comprendre les mécanismes en jeu et d’adopter les bonnes pratiques pour faciliter le passage des aliments.

La dysphagie peut se manifester de différentes manières : sensation de blocage dans la gorge, toux ou étouffement lors des repas, régurgitations nasales, voire infections pulmonaires à répétition dues à une fausse route. Ces symptômes, aussi variés soient-ils, ne doivent pas être ignorés.

Certaines astuces simples peuvent apporter un soulagement immédiat. Privilégier les petites bouchées, mâcher longuement et consciemment chaque aliment permet de préparer le bol alimentaire à son parcours vers l’estomac. Adopter une posture droite pendant et après le repas favorise également la descente des aliments. Choisir des aliments à la texture adaptée est également essentiel. Préférez les textures lisses et homogènes (purées, compotes, yaourts) aux aliments secs, fibreux ou qui s’effritent facilement. Epaissir les liquides trop fluides à l’aide d’épaississants alimentaires spécifiques peut également s’avérer bénéfique.

L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une cause fréquente de dysphagie. Dans ce cas, la rééducation orthophonique joue un rôle crucial. Des exercices spécifiques, encadrés par un orthophoniste spécialisé, permettent de réapprendre les mécanismes de la déglutition et de retrouver une alimentation plus sereine. Cette rééducation, adaptée aux besoins individuels de chaque patient, peut inclure des exercices de stimulation musculaire, des techniques de posture et des adaptations alimentaires.

Cependant, ces conseils ne remplacent en aucun cas une consultation médicale. La dysphagie peut être le symptôme d’une pathologie sous-jacente plus complexe, nécessitant un diagnostic précis et un traitement adapté. Un médecin pourra identifier la cause de la dysphagie, qu’il s’agisse d’un reflux gastro-œsophagien, d’une affection neurologique, d’une obstruction mécanique ou d’une autre condition. Il est donc primordial de consulter un professionnel de santé dès l’apparition des premiers symptômes pour bénéficier d’une prise en charge optimale et éviter les complications potentielles. N’hésitez pas à exprimer vos difficultés et à poser toutes vos questions, car une bonne communication avec votre médecin est essentielle pour retrouver le plaisir de manger en toute sérénité.

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