Comment attrape-t-on la candidose intestinale ?
La candidose digestive, ou mycose intestinale, peut résulter dune perméabilité intestinale accrue. Lutilisation fréquente dantibiotiques ou de corticoïdes, quils soient inhalés pour lasthme ou pris par voie orale, perturbe léquilibre de la flore intestinale, favorisant ainsi la prolifération du Candida albicans.
Comment attrape-t-on la candidose intestinale ? Décryptage d’un déséquilibre subtil
La candidose intestinale, aussi appelée mycose digestive, n’est pas une simple infection, mais plutôt le résultat d’un déséquilibre complexe au sein de notre écosystème intestinal. Contrairement à une idée reçue, on ne “l’attrape” pas comme une simple grippe, mais on la développe suite à une fragilisation de notre propre défense immunitaire intestinale. Ce déséquilibre permet au champignon Candida albicans, naturellement présent dans notre flore intestinale en petites quantités, de proliférer excessivement, entraînant divers symptômes désagréables.
Plusieurs facteurs contribuent à cette prolifération incontrôlée de Candida albicans, et il est crucial de comprendre qu’il s’agit souvent d’une combinaison de ces facteurs plutôt qu’un événement isolé.
1. L’altération de la barrière intestinale : la perméabilité intestinale.
Une perméabilité intestinale accrue, aussi appelée “intestin perméable” ou “leaky gut”, joue un rôle clé. Cette condition affaiblit la barrière protectrice de l’intestin, permettant à des substances normalement contenues dans le tube digestif (toxines, bactéries, particules alimentaires non digérées) de passer dans la circulation sanguine. Ce phénomène inflammatoire chronique crée un environnement propice au développement du Candida albicans. Plusieurs causes peuvent engendrer cette perméabilité, incluant le stress chronique, une alimentation pauvre en fibres et riche en aliments transformés, ainsi que des infections intestinales répétées.
2. La perturbation de la flore intestinale : le déséquilibre microbien.
Notre intestin abrite un écosystème complexe de milliards de bactéries, champignons et autres micro-organismes, essentiels à notre santé digestive et immunitaire. La prise d’antibiotiques, même pour des infections non intestinales, perturbe gravement cet équilibre en éliminant non seulement les bactéries pathogènes, mais aussi les bactéries bénéfiques qui régulent la croissance du Candida albicans. De même, l’utilisation prolongée de corticoïdes, qu’ils soient inhalés ou oraux, affaiblit le système immunitaire et favorise la prolifération de levures comme Candida albicans.
3. Autres facteurs de risque : un ensemble de circonstances aggravantes.
D’autres facteurs peuvent aggraver la situation et favoriser le développement d’une candidose intestinale. On peut citer notamment :
- Un système immunitaire affaibli: Le diabète, le VIH, la chimiothérapie, ou une simple fatigue chronique peuvent rendre l’organisme plus vulnérable aux infections fongiques.
- Une alimentation riche en sucre: Le sucre est un aliment de choix pour Candida albicans, favorisant ainsi sa croissance rapide.
- Un stress important: Le stress chronique a un impact négatif sur le système immunitaire et la santé intestinale, augmentant le risque de candidose.
En conclusion, la candidose intestinale n’est pas une infection “attrapée” au sens strict du terme, mais plutôt la conséquence d’un déséquilibre interne. Comprendre les facteurs qui contribuent à ce déséquilibre est essentiel pour prévenir et gérer cette condition. Une alimentation équilibrée, la gestion du stress, et une approche holistique de la santé sont autant d’éléments clés pour maintenir une flore intestinale saine et limiter le risque de surcroissance de Candida albicans. Il est impératif de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic et un traitement adaptés à chaque situation individuelle.
#Candidose Intestinale #Champignons Intestins #Infection IntestinaleCommentez la réponse:
Merci pour vos commentaires ! Vos commentaires sont très importants pour nous aider à améliorer nos réponses à l'avenir.