Quelle farine pour faire de la bouillie ?

Quelle farine pour une bonne bouillie, hein ? Six farines différentes?! Sérieusement ? Cette recette, je l’ai lue l’autre jour, et j’ai failli m’étrangler avec ma tasse de thé ! Six! On dirait une expérience scientifique, pas une recette de grand-mère. Je me suis imaginée le résultat : un truc pâteux, sans goût, un vrai gâchis. Vous savez, moi, les expériences culinaires audacieuses, c’est pas trop mon truc. Je préfère la simplicité, la sécurité, le plaisir garanti.

Alors, moi, ma bouillie, je la fais avec de la farine de riz, parce que c’est doux, léger, ça me rappelle mon enfance. Ma grand-mère, elle en faisait souvent, avec un peu de sucre et une pincée de cannelle… des souvenirs, quoi ! Parfois, pour plus d’onctuosité, comme dit la recette, j’ajoute un peu de farine d’avoine. Un peu, hein, pas des tonnes ! Sinon, c’est trop lourd, ça colle aux dents… j’ai déjà testé, croyez-moi.

Et l’eau… ah l’eau ! La recette, elle en mettait à peine, genre trois cuillères à soupe. Mais trois cuillères à soupe pour quoi, au juste ? Une purée de pois chiches ? Non, franchement, il faut vraiment plus d’eau, beaucoup plus ! On doit pouvoir faire couler la cuillère, non ? Sinon, c’est plus de la bouillie, c’est de la pâte à modeler ! Je rajoute de l’eau petit à petit, jusqu’à ce que ça ait la texture idéale. C’est ça, le secret, l’intuition ! On regarde, on goûte, on ajuste… C’est pas une science exacte, la cuisine, heureusement ! C’est un peu comme quand j’ai voulu faire du pain pour la première fois – catastrophe ! Mais bon, on apprend de ses erreurs. Donc, oui, pour ma bouillie, je privilégie la simplicité et l’adaptation : riz, un peu d’avoine parfois, et surtout, beaucoup d’eau ! Voilà mon petit truc à moi.