Comment savoir si mon enfant a un trouble psychologique ?

Mon Dieu, voir mon petit Lucas souffrir… C’est un déchirement, vous savez ? Ce sentiment, cette boule dans la gorge qui vous serre… On se sent impuissant, complètement désemparé. Il y a eu cette période, il y a quelques mois, où il était comme… éteint. Triste, constamment. Plus ses rires éclatants, plus ses petites blagues qui me faisaient fondre. Remplacés par un silence lourd, une espèce de… vide. Et les difficultés à l’école ? Catastrophiques. Il a toujours été brillant, lui, un vrai petit génie en maths ! Mais là, rien. Il ne comprenait plus rien, disait qu’il était fatigué, qu’il avait mal à la tête. Des maux de ventre aussi, tout le temps… Des maux de ventre inexpliqués, hein ? Comme si son corps essayait de lui crier quelque chose qu’il ne savait pas exprimer.

Est-ce que c’est ça, un trouble psychologique ? On se pose mille questions, on se ronge les sangs. On lit des articles, on se renseigne… J’ai lu qu’environ 1 enfant sur 5 serait concerné par des problèmes de santé mentale avant l’âge de 18 ans. C’est énorme, non ? Ça vous donne le vertige. Surtout quand c’est votre enfant. On se dit : “Est-ce que je suis une mauvaise mère ? Est-ce que j’ai raté quelque chose ?” Des questions stupides, je sais. Mais c’est ce que l’on ressent.

Bref, on a finalement consulté. Et heureusement ! Parce qu’on a vite compris que ce n’était pas juste une “mauvaise passe”. Le pédopsychiatre a été formidable, il a su nous écouter, nous rassurer, et surtout, il a su parler à Lucas. Il a détecté une petite dépression, apparemment. Rien de grave, il a dit. Mais ça a été un soulagement immense de comprendre ce qui lui arrivait, et surtout, de pouvoir enfin l’aider. Maintenant, on suit un traitement, il va mieux, ça recommence à sourire.

Alors, si vous voyez votre enfant changer, si vous sentez qu’il va mal, n’hésitez pas. Vraiment. N’attendez pas. Un petit mot, un simple rendez-vous, ça peut changer la vie. C’est ce qu’il s’est passé pour nous. Et croyez-moi, ça vaut tous l’or du monde. L’important c’est d’être là, attentif, bienveillant, et surtout, de ne pas hésiter à demander de l’aide. On est pas super-héros, on est juste des parents qui veulent le meilleur pour leur enfant.