Comment passer du lait maternel au lait poudre ?

Comment passer du lait maternel au lait en poudre… Oh là là, ça me ramène des souvenirs ! Ce moment, on le redoute, hein ? On se sent comme si on abandonnait une partie de soi, non ? C’était le cas pour moi, en tout cas. Avec Léa, ma deuxième, j’ai galéré. Allaitement mixte, puis sevrage… Un vrai chemin de croix !

L’idée de mélanger les deux laits dans le biberon, comme c’est dit là… Oui, sur le papier, ça paraît logique. Une transition douce, comme on dit. Un peu comme quand j’ai essayé de faire manger des épinards à mon fils, en les mélangeant à sa purée de carottes adorée. Ça a marché… un peu. Mais bon, le goût, c’est tellement subjectif ! Et puis, le lait infantile, c’est vraiment différent. Tellement plus sucré, non ? Je me souviens encore de la tête de Léa, surprise, la première fois qu’elle a goûté le lait en poudre… Un mélange de curiosité et… de déception ? Peut-être.

Progressivement, comme on le conseille… c’est sûr que c’est plus… moins brutal, quoi. Pour le bébé, oui, mais surtout pour nous ! On se sent moins coupable, moins… comme si on le trahissait, enfin vous voyez ce que je veux dire ? On se sent moins mal. J’avais lu quelque part – je crois que c’était un article, ou peut-être un forum de mamans, je ne sais plus trop – qu’il faut augmenter la proportion de lait en poudre très lentement. Genre, un quart de biberon de lait infantile pour trois quarts de lait maternel, au début. Puis, on augmente doucement. C’est vrai que ça donne une impression de contrôle, ça aide à gérer l’angoisse. Parce qu’on angoisse, quand même, beaucoup ! On se pose mille questions : est-ce qu’il va bien le digérer ? Aura-t-il assez de nutriments ? On se sent responsable de tout…

Bref, le passage du lait maternel au lait en poudre, c’est une étape, une vraie épreuve. Mais on y arrive, on s’adapte, on s’accroche… Et puis, au final, les bébés s’adaptent aussi, heureusement ! Même Léa, qui avait fait la tête au début, a fini par apprécier son lait en poudre. Ouf !