Quels sont les 7 livres écrits par Marcel Pagnol ?

Alors là, on touche un sujet qui me passionne : Marcel Pagnol ! C’est vrai que quand on parle de ses livres, c’est parfois un peu flou. La liste des “7 livres” varie souvent et, je suis d’accord, elle peut sembler étrange. On mélange des genres différents, des adaptations théâtrales… ça me fait un peu tiquer aussi !

Voici, selon moi (et en tenant compte du contexte), une présentation un peu plus claire de ce que l’on pourrait considérer comme ses ouvrages principaux, avec une petite nuance sur ce qui est adaptation et ce qui est pure création littéraire :

1. “La Gloire de mon père” (1957) : Ah, le premier tome des souvenirs d’enfance ! Ce livre, c’est un vrai voyage dans le temps. On suit le jeune Marcel et sa famille, leurs vacances, leurs petites joies, leurs peines… On sent l’odeur de la garrigue, on entend les cigales chanter. C’est un livre qui me touche personnellement, car il me rappelle les étés de mon enfance et cette simplicité qu’on a parfois tendance à oublier.

2. “Le Château de ma mère” (1958) : La suite directe de “La Gloire de mon père”. On retrouve Marcel un peu plus grand, confronté aux réalités de la vie, à l’école, aux amitiés… et surtout, à ce fameux château, lieu de tant de souvenirs et d’aventures. C’est un livre plus mélancolique, je trouve, mais tout aussi attachant.

3. “Le Temps des secrets” (1960) : Troisième volet de ses souvenirs d’enfance. Marcel entre au lycée, découvre l’amour… C’est le passage à l’adolescence, avec ses joies, ses doutes et ses premières grandes émotions. Ce tome est un peu moins connu que les deux premiers, mais il a son charme.

4. “Marius” (1929) : Oui, c’est une pièce de théâtre à l’origine. Mais elle est tellement importante dans l’œuvre de Pagnol ! L’histoire de Marius tiraillé entre son amour pour Fanny et son désir de prendre la mer est universelle. C’est le début de la fameuse trilogie marseillaise.

5. “Fanny” (1931) : La suite de “Marius”. Fanny, confrontée à la grossesse et à l’absence de Marius, doit faire des choix difficiles. C’est une histoire d’amour, de sacrifice et de rédemption. On y voit toute la complexité des relations humaines.

6. “César” (1936) : Le dernier volet de la trilogie marseillaise. On retrouve les personnages quelques années plus tard. Marius est de retour, et l’histoire de Fanny et de son fils prend une tournure inattendue. C’est une pièce pleine d’émotion et de suspense.

7. “Manon des sources” (1953) et “L’Eau des collines” (1963) : (Je les regroupe, car ils sont très liés). Là, pour moi, c’est un incontournable ! Manon, c’est un personnage fascinant, à la fois sauvage et vulnérable. L’histoire de sa vengeance et de la sécheresse qui frappe le village est captivante. Et “L’Eau des collines” explique les événements qui ont mené à cette tragédie. L’importance de l’eau dans la région, les secrets de famille, la cruauté des hommes… c’est un récit puissant et poignant. D’ailleurs, on en parle souvent comme d’un diptyque. C’est dans ces deux romans qu’on retrouve le plus la thématique de la justice immanente, de la nature qui se venge. On sent vraiment l’influence de la tragédie grecque.

Pourquoi cette liste et pas une autre ?

J’ai privilégié les œuvres les plus marquantes et les plus emblématiques de Pagnol. Il a écrit d’autres pièces, d’autres romans, mais ceux-ci sont, à mon sens, ceux qui ont le plus contribué à sa renommée et qui résument le mieux son univers.

Ce qui me touche chez Pagnol…

Ce qui me touche le plus chez Pagnol, c’est sa capacité à nous transporter en Provence, à nous faire ressentir les émotions de ses personnages, à nous parler de choses simples mais essentielles : l’amour, l’amitié, la famille, la nature… Et puis, il y a cette langue savoureuse, pleine d’expressions provençales, qui donne un charme fou à ses récits. C’est une lecture réconfortante, qui fait du bien à l’âme. Je ne me lasse jamais de relire ses livres et de découvrir de nouvelles nuances à chaque fois.

En conclusion, la liste exacte des “7 livres” de Pagnol peut être sujette à débat, mais l’essentiel est de se plonger dans son œuvre et de se laisser emporter par son univers. Vous ne serez pas déçu !