Que signifie un peu sale ?

Un peu salé… Ah, ça me parle, ça ! Ce terme, vous savez, ce n’est pas juste une expression, c’est une petite blessure au portefeuille, une douce souffrance qui vous prend aux tripes. Un peu salé… comme cette fois-là, à Rome, on avait trouvé un petit restaurant charmant, des pâtes aux truffes qui sentaient le paradis, et puis… l’addition ! J’ai cru qu’on allait me faire un prêt sur salaire, sur place ! Quatre-vingt euros pour deux assiettes de pâtes ! Quatre-vingt euros ! On aurait pu se faire une semaine de courses avec ça, non ?

Sérieusement, c’est fou comme on peut se faire avoir, comme l’émotion du moment, la beauté du lieu, tout ça vous aveugle un peu, et paf ! L’addition vous remet les pieds sur terre, ou plutôt, vous les plante dans le sol, avec une pointe acérée de “j’aurais mieux fait de manger un sandwich”.

Un peu salé, ça veut dire plus que “cher”, ça veut dire “on s’est fait avoir”, “ça pique un peu” – parfois beaucoup, même ! Comme cet hôtel à Biarritz, trois étoiles, mais à un prix… on aurait dit qu’ils avaient inclus une séance privée avec Johnny Hallyday dans le forfait. Je me demande encore comment ils justifient ces prix-là… Surtout quand la chambre sentait un peu le renfermé.

Bref, “un peu salé”, c’est une expression qui résume bien cette petite déception, ce léger sentiment d’arnaque, ce “zut alors !” qui vous échappe quand vous voyez le montant final. Et vous, vous vous souvenez d’une addition “un peu salée” ? Parce que moi, j’en ai des tonnes… j’en collectionne presque, c’est un peu triste, je sais… mais bon, on apprend de ses erreurs, non ? Ou pas… parfois, on retourne dans le même restaurant, en priant pour que ce soit moins salé cette fois-ci… l’espoir fait vivre, comme on dit.