Comment calculer les terrassements ?

Comment calculer les terrassements ? Oh là là, ça me ramène à la construction de ma cabane dans les bois, quand j’étais petit ! Je me souviens, j’avais passé des heures à creuser, persuadé que ma future forteresse allait être gigantesque… Et puis la réalité, un trou minuscule comparé à mes ambitions ! On aurait dit un terrier de lapin, quoi. Alors, comment calculer ça proprement, sans se planter comme moi ?

Calculer les terrassements, c’est pas sorcier, en théorie. On multiplie la longueur, la largeur, la profondeur… Facile, n’est-ce pas ? Longueur fois largeur, ça donne la surface, et multiplié par la profondeur, le volume. Sauf que… voilà le hic. C’est là que ça se complique.

Parce que la terre, une fois sortie de terre (ironie involontaire, je sais), elle prend plus de place ! C’est comme quand on fait un gâteau : la pâte crue prend moins de place que le gâteau cuit, non ? Eh bien, c’est pareil avec la terre. On appelle ça le coefficient de foisonnement. Et là, on est dans le flou, un peu, parce que ça dépend de la terre. De la terre ! Imaginez, de la terre argileuse, compacte, comme celle de mon jardin, qui colle aux godasses… elle gonfle moins qu’un terreau léger et sablonneux. J’ai lu quelque part qu’on pouvait ajouter facilement 20% – voire 30% dans certains cas- pour des sols sableux, mais bon, c’est une moyenne. Il faut vraiment se renseigner au cas par cas, non ? Vous savez, des fois, j’ai l’impression qu’on pourrait faire une thèse sur la seule nature du sol. Quelle galère !

Bref, pour ma cabane, j’aurais dû faire attention à ça. J’avais juste creusé mon trou sans me prendre la tête. Le résultat, vous le connaissez : une cabane minuscule. Mais bon, j’étais heureux quand même. L’important, c’était l’aventure, pas les calculs précis ! Mais pour une vraie construction, mieux vaut éviter les approximations… Alors, longueur x largeur x profondeur, et n’oubliez pas ce satané coefficient de foisonnement, supérieur à 1 ! C’est la leçon que j’ai apprise, à mes dépens !