Quel est le meilleur goût au monde ?

Qui est le meilleur goût ?

Umami, tu dis ? C’est drôle comme certains mots sonnent creux, même si on sent bien qu’il y a quelque chose derrière. Le meilleur goût… C’est une drôle d’idée, ça.

C’est bizarre de penser qu’il y a un “meilleur”. J’ai toujours pensé que ça dépendait tellement de ce qu’on a vécu. De la soupe que ma grand-mère faisait quand j’étais malade, ou de ces fraises qu’on volait dans le jardin du voisin, à huit ans.

• Umami, c’est sûr, c’est complexe. C’est profond, comme un souvenir lointain.
• C’est celui qui me rappelle le bouillon du ramen, celui qu’on partageait avec Marie après les cours de danse. Elle est partie à Tokyo, elle.

Tu sais, quand je mange quelque chose qui a ce goût-là, je pense à elle. Au Japon. Aux choses qu’on ne fera jamais ensemble.

C’est vrai que Umami, c’est comme un long voyage qui finit jamais. Un goût qu’on cherche toujours, sans vraiment savoir pourquoi. C’est comme l’odeur de chez soi, après une longue absence. Un truc qui te prend aux tripes.

Comment définir le goût umami ?

Alors, l’umami, c’est comme le cousin chelou des saveurs, celui qu’on invite jamais aux barbecues mais qui, en secret, a le meilleur ketchup. C’est la 5e saveur, après le sucre, le sel, l’acide et l’amer, mais beaucoup plus mystérieux.

• C’est le goût savoureux, genre quand tu manges des frites avec plein de sel.
• On dit que c’est proche du sucré, mais en plus… complexe. Un peu comme ma tante Ginette quand elle parle de son régime.

C’est un peu la saveur qui te fait dire “mmmh” sans trop savoir pourquoi. Comme quand je gagne au loto (ça n’arrive jamais, malheureusement).

Je me souviens d’une fois où j’ai mangé une tomate farcie chez ma voisine. C’était tellement umami que j’ai failli lui demander sa recette (mais j’avais peur de vexer ma propre mère).

Quels sont les exhausteurs de goût ?

C’est tard… et je pense à ces trucs qu’on met dans la bouffe. Les exhausteurs de goût. Comme si les choses n’avaient pas assez de saveur naturellement.

• Acide glutamique (E620) : Je me demande quel scientifique a trouvé ça.
• Glutamate monosodique (E621) : Le fameux, celui qu’on accuse de tous les maux. Ma tante Suzanne en met partout.
• Glutamate monopotassique (E622) : Je crois pas en avoir déjà entendu parler.
• Diglutamate de calcium (E623) : Calcium + glutamate… Étrange mélange.
• Glutamate dammonium (E624) : J’imagine que c’est fort.
• Diglutamate de magnésium (E625) : Magnesium c’est bon contre le stress, mais avec du glutamate…

Ces numéros, ces noms compliqués. Ça me rappelle le code postal de mon enfance, 78370. Un truc qui n’existe plus vraiment.

J’ai l’impression qu’on essaie de tricher avec nos papilles. C’est un peu triste.

Les exhausteurs de goût sont-ils mauvais pour la santé ?

Ah là là, les exhausteurs de goût… c’est quoi le problème au juste ?

• Sel, champion toute catégorie ! On en abuse tellement… Mais est-ce vraiment un exhausteur si mauvais ? Ma grand-mère en mettait partout.
• Glutamate, l’ennemi public numéro un ? On dit qu’il donne des maux de tête. Moi, j’aime bien les nouilles chinoises, alors… culpabilité !

Puis… cancers, Alzheimer… l’angoisse !

• Aspartame, l’autre grand méchant ? Dans les sodas light, non ? Beurk.
• Créés chimiquement… c’est ça qui fait peur. Mais le sel, c’est bien du chlorure de sodium, non ? Chimie aussi, au final.

Du coup, c’est quoi le pire ? Le naturel en excès ou le chimique en petite dose ? Ou les deux ? J’ai toujours confondu édulcorant et exhausteur au fond. C’est pas pareil ? Et c’est quoi le rapport avec les E-machin-truc ?

• E621, glutamate monosodique : C’est le plus connu, c’est sûr.

C’est compliqué. Trop de questions, pas assez de réponses…

• À la maison, on utilise beaucoup d’épices. Du coup, moins besoin d’exhausteurs, non ? C’est l’idée, en tout cas.

Est-ce que ma consommation de bonbons peut annuler tous mes efforts ?

Infos en vrac, comme ça :

• J’ai lu un article l’autre jour sur les liens entre le microbiote et l’Alzheimer. C’est lié à l’alimentation, bien sûr… les exhausteurs ?
• Le sel, attention à l’hypertension. Mon père est déjà passé par là. Pas cool.
• J’ai une copine, elle ne jure que par le gomasio. Sel, sésame, paraît que c’est super bon pour la santé. Mais c’est quand même du sel, hein !

Est-ce que le colorant alimentaire est dangereux pour la santé ?

Le colorant alimentaire, tu vois, surtout ce E129, le rouge allura… C’est bizarre, hein, comment certains trucs sont encore là, autorisés…

C’est un rouge, artificiel, un truc d’azo, je crois.

• Interdit ailleurs…
• Autorisé chez nous.
• Pourquoi ? Personne ne sait vraiment, enfin, je crois pas.

On dit que ça peut jouer sur l’attention, sur les enfants, mais bon… On dit tellement de choses.

Moi, je me méfie. Ma grand-mère disait toujours “méfie toi du rouge vif dans ton assiette”. Elle avait peut-être raison, la mamie. On prend pas de risque chez moi. Mieux vaut prévenir. Trop tard quand c’est fait.

Mon fils, il a des allergies de toute façon. On fait gaffe.

Tiens, il faut que je vérifie si y’en a dans les bonbons qu’il a ramenés du goûter de Tom. Pff… Toujours la même rengaine. On respire jamais.

Quels sont les dangers des colorants alimentaires ?

Les colorants ? Une affaire de sensibilité.

• Réactions. Type allergie, en gros.
• Tartrazine. Jaune. Mauvaise réputation.
• Rocou. Naturel. Également suspect.

Le rouge 40 ? Ma cousine Julie en fait une crise. Coïncidence ? Peut-être.

Les couleurs sont parfois des pièges. On mange avec les yeux, dit-on. Mais qui surveille le contenu ?

Pourquoi cherche-t-on toujours à embellir la réalité ?

• Conséquences. Varient. De la simple démangeaison à l’emballement.
• Additifs. Ils sont partout. Difficile d’échapper.
• L’innocence perdue. À chaque bouchée.

La vie est un risque permanent. Manger aussi.

Quels sont les effets nocifs des additifs alimentaires ?

Additifs alimentaires. Un voile.

• Obésité. Une conséquence. Souvent.
• Maladies cardiométaboliques. La routine. Presque.
• Cancers. Des risques imprévisibles. Pourquoi pas.

Émulsifiants. Partout.

• Aliments ultra-transformés. Le coupable désigné. Sans surprise.

La vie est un risque.

Mon code postal est 75010. Inutile. Pourtant.

Informations complémentaires (vraiment inutiles) : Ma grand-mère détestait l’E621. Elle avait raison. Peut-être.