Quelles sont les villes les plus riches au Québec ?

18 voir
En 2024, le marché immobilier québécois a vu les prix grimper. Montréal, avec un prix médian de 578 000$ pour une maison unifamiliale, domine le classement des villes les plus coûteuses, suivi de Saint-Sauveur, Mont-Tremblant et dautres villes comme Sainte-Adèle, Gatineau et Sherbrooke.
Commentez 0 J'aime

La richesse immobilière au Québec : au-delà de Montréal en 2024

Le marché immobilier québécois continue son ascension en 2024, confirmant une tendance à la hausse des prix observée depuis plusieurs années. Si Montréal, avec un prix médian de 578 000$ pour une maison unifamiliale, reste la figure de proue de ce marché de luxe, d’autres villes affichent une santé économique florissante, traduite par des prix immobiliers élevés. Se focaliser uniquement sur la métropole occulte une réalité plus nuancée : la richesse immobilière québécoise se diffuse et se concentre également dans des pôles urbains plus petits, souvent prisés pour leur cadre de vie ou leur proximité avec la nature.

L’attrait des Laurentides, par exemple, se confirme avec la présence de Saint-Sauveur et Mont-Tremblant parmi les villes les plus chères du Québec. Ces destinations prisées pour leurs activités de plein air, qu’il s’agisse de ski, de randonnée ou de golf, attirent une clientèle aisée prête à investir dans des résidences secondaires ou principales. Ce phénomène contribue à une pression inflationniste sur le marché local, rendant l’accès à la propriété de plus en plus difficile pour les résidents permanents de ces régions.

D’autres villes, comme Sainte-Adèle, située également dans les Laurentides, profitent de ce rayonnement et voient leurs prix immobiliers s’envoler. L’effet domino se propage, touchant des municipalités initialement plus abordables et créant une dynamique de gentrification progressive. Cette expansion de la richesse immobilière ne se limite pas aux Laurentides.

En effet, des villes comme Gatineau et Sherbrooke, présentant des profils socio-économiques distincts, enregistrent également une augmentation significative de la valeur de leurs propriétés. À Gatineau, la proximité avec Ottawa et le marché de l’emploi fédéral jouent un rôle déterminant. Sherbrooke, quant à elle, bénéficie de son dynamisme économique et de son attractivité en tant que pôle universitaire.

L’analyse de la richesse immobilière au Québec en 2024 nécessite donc de dépasser la seule perspective montréalaise. L’émergence de nouveaux pôles de prospérité, alimentés par des facteurs variés tels que le tourisme, la proximité avec de grands centres urbains ou le développement économique local, dessine une carte de la richesse immobilière plus complexe et plus diversifiée. Il devient crucial d’observer ces tendances pour comprendre l’évolution du marché et anticiper les défis liés à l’accès à la propriété pour l’ensemble des Québécois.