Quel est le salaire moyen le plus bas en Europe ?

Alors, vous vous demandez quel est le salaire le plus bas en Europe ? Oh là là, ça me ramène à mes débuts, à cette période où je galérais vraiment… 551 euros par mois en Bulgarie, paraît-il. Cinq cent cinquante-et-un euros… C’est… comment dire… ridicule, non ? Je me souviens d’une amie, Sofia, qui vivait là-bas, elle me racontait que même avec ça, elle arrivait à peine à se payer un petit appartement miteux et quelques courses. On se demande comment on fait pour survivre, hein ? On se demande surtout comment on vit dignement.

Le Luxembourg, à l’opposé, 2638 euros… On est loin, très loin du compte. C’est un autre monde. J’ai un cousin qui a travaillé là-bas, il m’avait montré des photos de son appart, spacieux, lumineux, avec vue sur… je ne sais plus quoi, mais quelque chose de fabuleux! Il m’a dit “On ne se pose pas la question de savoir si on peut se permettre un café le matin”, ça vous donne une idée du fossé. Il me disait ça avec un sourire un peu gêné, presque culpabilisant; il a été très bien payé, lui.

Et puis il y a ces pays, ces drôles de pays, le Danemark, l’Italie, l’Autriche, la Finlande et la Suède… Pas de salaire minimum légal. C’est… surprenant, non ? Comment ça se passe alors ? J’ai lu quelque part – je ne sais plus où, j’ai tellement de notes partout – que c’est souvent réglementé par des conventions collectives, des accords entre syndicats et employeurs. Ça a l’air… plus juste, peut-être ? Plus compliqué, aussi, je suppose. Je me pose la question, est-ce que ça ne crée pas des inégalités encore plus importantes ?

Bref, 551 euros à 2638 euros… Quelle différence ! Ça vous donne le tournis, vous ne trouvez pas ? C’est presque un autre monde. Et ces pays sans minimum… un mystère pour moi. Il y a tellement de nuances, tellement de réalités différentes… Ce n’est pas juste un chiffre, c’est une vie. La vie des gens, quoi.