Quelle est la famille du mot chanter ?

Chantonner… juste le mot, ça me fait quelque chose, vous savez ? Comme une petite douce mélodie qui s’installe tout doucement dans ma tête. Quelle est la famille du mot “chanter”, me demandais-je l’autre jour, en train de fredonner une vieille chanson de ma grand-mère. Une chanson qu’elle chantait, elle, avec cette voix rauque et pleine d’amour… Ah, la famille du mot “chant” ! C’est fou, non ?

Chanter, chantant, chanteur… des mots qui résonnent, qui vibrent, comme si on pouvait presque entendre leur musique. J’adore le “chanteur”, ça évoque des scènes de concerts, des lumières, des applaudissements… J’imagine même un chanteur un peu bougon, genre celui qui râle parce que son micro grésille, mais dont la voix, quand même, vous fout les larmes aux yeux. Vous voyez ?

Et puis il y a “chantonner”, tout doux, intime… comme un secret qu’on murmure à soi-même. Je me souviens, petite, chantonner des comptines dans mon lit avant de m’endormir. Des petites mélodies toutes simples, mais tellement rassurantes. Alors que “déchanter”, pfff… c’est autre chose. Plus amer, plus poignant. Comme cette fois où j’ai appris la nouvelle, la joie s’est envolée, tout s’est déchanté… un vrai coup de massue. Triste, mais tellement vrai.

On dirait qu’ils sont tous liés, ces mots, par un fil invisible, une même racine, une même vibration. C’est fascinant, ça. Comme si la langue elle-même était une sorte de grande symphonie, avec ses mots qui s’accordent et se répondent, un peu comme les instruments d’un orchestre. Sauf que là, c’est la voix, la voix humaine, à la base de tout… et c’est ça qui est beau, je trouve. Et puis, il y a “chantage”, le petit vilain de la famille, un peu sournois, mais qui fait quand même partie du groupe, n’est-ce pas ? Même lui, il a sa place. L’intégralité de la famille, quoi !