Comment Piaget définit-il l'apprentissage ?

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Pour Piaget, lapprentissage est une adaptation constante. Nos schèmes mentaux sajustent aux nouvelles expériences via lassimilation (intégration dinformations existantes) ou laccommodation (modification des schèmes). Ce processus dynamique façonne notre compréhension du monde.
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La définition de l’apprentissage selon Piaget : une adaptation constante

Selon le célèbre psychologue suisse Jean Piaget, l’apprentissage n’est pas une simple accumulation de connaissances, mais un processus d’adaptation constant. Pour lui, nous possédons des schèmes mentaux, des cadres cognitifs qui nous permettent d’interpréter et de donner un sens au monde.

Lorsque nous rencontrons une nouvelle expérience, nous l’assimilons dans nos schèmes existants. Si l’expérience correspond à nos attentes, nos schèmes sont renforcés. Cependant, lorsque nous rencontrons des expériences qui ne correspondent pas à nos schèmes, nous les acomodons, modifiant et adaptant nos schèmes pour intégrer ces nouvelles informations.

Par exemple, un enfant peut avoir un schéma mental d’un “chien” comme un animal à quatre pattes qui aboie. Lorsqu’il rencontre un chat, il peut d’abord l’assimiler comme un chien, puisqu’il a quatre pattes. Cependant, lorsqu’il remarque que le chat miaule et n’aboie pas, il doit acomoder son schéma pour inclure les chats comme des animaux à quatre pattes qui miaulent.

Ce processus dynamique d’assimilation et d’acommodation façonne notre compréhension du monde. Grâce à des interactions continues avec l’environnement, nos schèmes s’affinent et s’enrichissent, nous permettant de développer une compréhension plus complexe et nuancée du monde qui nous entoure.

La théorie de Piaget souligne l’importance de l’expérience dans l’apprentissage. Elle suggère que nous apprenons mieux lorsque nous sommes confrontés à des défis qui remettent en question nos schèmes existants, nous obligeant à les ajuster et à les adapter. Cela souligne également le rôle actif de l’individu dans le processus d’apprentissage, car nous ne sommes pas des récepteurs passifs d’informations, mais plutôt des participants actifs qui construisent et reconstruisent notre compréhension du monde.