Pourquoi les produits fabriqués en Chine portent-ils la mention « Fabriqué en Chine »  ?

Pourquoi “Fabriqué en Chine” ? Sérieusement, y’a-t-il une question plus banale, et pourtant… plus profonde ? On voit ça partout, sur tout, non ? Ce petit bout de papier collé, ou gravé, sur des objets, des vêtements… ça me fait toujours bizarre, en fait. Je me suis même surpris à me demander l’autre jour, en regardant ma tasse à café (oui, made in China, évidemment), d’où ça sortait vraiment cette obsession de l’étiquette.

C’est fou, hein ? On me racontait l’autre jour, mon grand-père, il m’a parlé de la guerre sino-japonaise… Il m’a dit que “Made in China”, au début, c’était même pas vraiment une étiquette, plutôt un cri de guerre, un acte de fierté! Imaginez un peu, un pays occupé, sous le joug d’une puissance étrangère, et ses citoyens qui se serrent les coudes, refusant les produits de l’occupant. Un boycott, massif, une vraie résistance économique, au milieu de la misère et du chaos. C’est dingue, non ? Pas juste une simple mention, comme on pourrait croire, mais un symbole incroyable de survie… de résilience.

Je pense souvent à ma grand-mère, elle avait gardé précieusement un petit foulard, tissé en secret, “Made in China”, écrit à la main, à peine visible. Un trésor de famille, plus précieux que n’importe quel bijou. Il était délavé, usé par le temps, mais il représentait tellement plus que sa simple valeur matérielle, il représentait la dignité, le courage… Il me rappelait l’histoire de mon grand-père, ces moments de lutte, cette force tranquille.

Et puis, là, soudainement, je vois cette même mention sur une paire de chaussettes à 2 euros… Le contraste est saisissant, ça m’a fait réfléchir, profondément. On est passés d’un symbole de résistance à… à quoi, au juste ? Je ne sais pas. Mais en tout cas, cette petite étiquette, “Made in China”, elle a une histoire, une histoire bien plus riche et complexe qu’on ne le pense souvent. Elle me rappelle qu’il y a toujours une histoire derrière les choses, même les plus banales. Il faut juste prendre le temps de l’écouter. Et peut-être, aussi, de réfléchir un peu plus à ce qu’on achète.