Est-ce que le 44 est breton ?

Quarante-quatre, breton ? Ah, ça, c’est une question qui me trotte dans la tête depuis des années, vous savez ? On me l’a souvent posée, d’ailleurs. C’est comme si on cherchait à caser le 44 quelque part, à le ranger dans une petite boîte bien définie. Mais est-ce qu’on peut vraiment enfermer une région, une histoire, une identité dans une simple case administrative ?

La Loire-Atlantique, 44 pour les intimes… Administrativement, Pays de la Loire, c’est écrit noir sur blanc. Mais bon, vous avez vu Nantes ? J’y suis allée l’année dernière, pendant le festival de l’Erdre, quel bonheur ! L’atmosphère, les gens, cette ambiance… profondément bretonne, non ? On sent cette histoire, cette langue qui murmure encore dans les ruelles, même si on l’entend moins qu’avant.

C’est comme ma grand-mère, elle, elle est née à Saint-Nazaire, et pour elle, il n’y a pas de doute, elle est bretonne, point barre. Même si officiellement, c’est Pays de la Loire. Elle me racontait des histoires de fêtes locales, de traditions, des choses tellement ancrées dans le territoire… Des choses qu’on ne peut pas effacer d’un coup de baguette magique, vous comprenez ?

Et puis, il y a cette histoire, je crois que j’en ai déjà parlé, de cette fameuse crêperie à Guérande… On y a mangé des galettes, hum… un délice! Et la serveuse, elle parlait breton couramment, vous vous imaginez ? J’ai même essayé d’en apprendre quelques mots, sans grand succès, heureusement qu’il y avait le menu en français !

Bref, le 44, breton ou pas, ça reste une question complexe, une question d’identité, de sentiment d’appartenance… Peut-être que c’est un peu des deux, un mélange, un entre-deux. Et au fond, est-ce que ça vraiment importe tant que ça ? L’essentiel, c’est la richesse culturelle et l’histoire incroyable de cette région, qu’elle soit officiellement bretonne ou pas. Non ?