Quel est le langage des bouchers ?

Alors, le louchébem… C’est quoi cette histoire ? Un langage de boucher ? Sérieusement ? Quand j’ai entendu ça la première fois, je me suis dit “Mais c’est pas possible !”. Déplacer les syllabes, rajouter un “L” par-ci, une terminaison bizarre par-là… C’est quand même dingue comme idée.

Enfin, dingue… Marrant, surtout. Genre, on dirait un truc qu’on inventerait avec des copains pendant des vacances d’été, tu vois ? Un jeu pour se parler en secret. Mais, bon, je me demande vraiment si les bouchers l’utilisent vraiment, ce louchébem.

Franchement, j’ai du mal à imaginer mon boucher, Jean-Pierre, celui qui me conseille toujours les meilleures pièces pour mon pot-au-feu (et qui a toujours une petite blague à raconter d’ailleurs), qui me parle en louchébem. Ça ferait… bizarre. Un peu comme si mon boulanger se mettait à me parler en rimes. Ça casserait l’ambiance, non ?

Je sais pas, peut-être que ça se faisait il y a longtemps, une espèce de tradition ancestrale, un truc transmis de père en fils… Mais aujourd’hui ? Est-ce que c’est pas plus un folklore, une curiosité qu’une langue vivante ? C’est peut-être juste moi qui suis naïve, hein… Mais ça me semble plus être un délire qu’un vrai jargon professionnel, non ?

Du coup, ça me fait penser à cette fois où, avec mes cousins, on avait inventé un langage codé à base de bruits d’animaux. On était hyper fiers de nous, on se croyait super malins… Mais ça a pas duré une semaine ! Le louchébem, c’est peut-être un peu pareil, non ? Une belle idée, un truc amusant… mais pas forcément très pratique au quotidien. Qui sait ? Peut-être que Jean-Pierre me surprendra un jour… Mais j’en doute. Beaucoup.