Pourquoi je pèle vite ?

Pourquoi ma peau pèle-t-elle autant, bon sang ? C’est dingue, hein ? On dirait un vieux serpent qui mue, sauf que moi, j’ai pas l’impression d’être aussi majestueuse. Enfin bref… J’ai lu que c’était à cause du manque d’hydratation, une histoire de sébum et de trucs compliqués appelés “NMF”, facteur d’hydratation naturel, parait-il. Ça sonne tellement scientifique, non ? Comme si on pouvait résoudre ça avec une formule magique.

En fait, je crois que c’est plus subtil que ça. Je me souviens de cet hiver, il y a deux ans, j’avais passé des semaines à travailler dans ce petit chalet au bord du lac, un vrai bonheur sauf que… le chauffage était capricieux, un vrai supplice pour ma peau. Elle tiraillait, elle grattait, j’avais l’impression d’avoir du papier de verre sur le visage. Et les mains, alors ! Catastrophe. Elles pelaient tellement que je faisais des réserves de crème pour les mains, une vraie addiction ! Comme si j’avais peur de me retrouver avec des mimines comme un lézard.

Le froid, c’est vraiment le pire ennemi, je crois. Il aggrave tout, hein ? On dirait que ça accentue ce manque d’hydratation. D’ailleurs, j’ai lu quelque part – je sais plus où, désolé – que 70% des femmes se plaignent de peau sèche en hiver. C’est énorme ! On n’est pas seules, du moins. Mais ça ne m’empêche pas de me sentir… un peu comme une vieille peau de chagrin.

Alors, j’hydrate, j’hydrate, j’hydrate ! Crèmes, sérums, masques… J’en suis quasiment devenue une experte. J’ai même testé une crème à l’aloe vera que ma grand-mère m’a conseillée (elle, elle a toujours une peau magnifique, la vieille !), et ça aide un peu. Mais parfois, je me demande si ce n’est pas un combat sans fin. Est-ce que je trouverai jamais le Graal de l’hydratation parfaite ? Peut-être qu’un jour je serai une sirène au lieu d’une peau qui pèle… On peut rêver, non ?