Est-ce que les nageurs se rasent les bras ?
Avant une compétition, nombreux nageurs se rasent les jambes, bras, torse, et parfois le dos, la veille au soir, souvent dans leur chambre dhôtel. Ce processus, visant à réduire la résistance de leau, est souvent complexe, surtout pour le dos.
Le rasoir et le record : Mythes et réalités du rasage chez les nageurs
L’image du nageur olympique, corps lisse et parfait, sculpté par des heures d’entraînement, est familière. Mais derrière cette esthétique se cache une pratique courante, souvent sujet à débats et malentendus : le rasage complet, ou partiel, du corps. Si le rasage des jambes est une habitude largement répandue et acceptée, celui des bras, lui, soulève plus de questions. Alors, les nageurs se rasent-ils les bras ? La réponse, comme souvent en sport de haut niveau, est nuancée.
Il est vrai que la plupart des nageurs de compétition se débarrassent de leur pilosité corporelle avant une épreuve. La raison principale est la réduction de la résistance de l’eau. Chaque millième de seconde compte, et la friction engendrée par les poils, même fins et courts, peut s’avérer significative sur une distance de course. Les jambes, surface corporelle importante en contact direct avec l’eau, sont donc systématiquement rasées. Mais qu’en est-il des bras ?
Le rasage des bras est une pratique moins systématique que celui des jambes. Son impact sur la performance est, en effet, moins prononcé. La surface des bras en contact avec l’eau est moindre, et leur mouvement, même si puissant, n’est pas aussi directement lié à l’avancée dans l’eau que celui des jambes. La différence de temps gagnée par le rasage des bras est donc marginale, voire imperceptible pour certains nageurs.
Néanmoins, certains nageurs de haut niveau, particulièrement ceux pratiquant des épreuves de sprint où chaque centième de seconde est crucial, choisissent de se raser entièrement, bras inclus. Pour eux, la quête de la performance optimale justifie cet effort supplémentaire, même si les gains sont minimes. La sensation d’une surface corporelle parfaitement lisse dans l’eau, un aspect psychologique non négligeable, peut également influencer leur choix.
Enfin, il est important de souligner que le rasage, loin d’être une simple routine, est un processus qui demande du temps et de l’attention, notamment pour atteindre les zones difficiles d’accès comme le dos. La veille d’une compétition, les athlètes se retrouvent souvent seuls dans leur chambre d’hôtel, armés de leur rasoir et de leur crème à raser, confrontés à une sorte de rituel préparatoire aussi important que l’entraînement lui-même.
En conclusion, si le rasage des bras chez les nageurs n’est pas aussi courant que celui des jambes, il reste une pratique possible, motivée par la recherche de la performance optimale, même si son impact réel reste discutable. Il s’agit d’un choix personnel, dépendant du niveau de compétition, de la discipline pratiquée et de la sensibilité de chaque athlète. Le mythe du nageur parfaitement lisse, du sommet de la tête aux orteils, est donc à nuancer : la réalité est plus complexe, et plus subtile.
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