Est-ce grave de se couper au rasoir ?

Oh là là, se couper au rasoir… ça me rappelle cette fois, il y a quelques années, où j’étais tellement pressée le matin pour aller à ce rendez-vous important, vous savez, celui qui devait changer ma vie (ou du moins, je le croyais à l’époque !)… Et bim ! Coupure. Pas une petite égratignure, non, une vraie entaille, ça a même un peu saigné. J’étais tellement désemparée ! Grave ? Je me suis posée la question, sérieusement.

Est-ce que c’était dramatique ? Pas vraiment, heureusement. Mais l’angoisse, elle, était bien là. J’ai désinfecté ça comme une folle, avec de l’alcool à 70° (ma grand-mère m’avait appris ça, elle, elle savait tout faire, même soigner les plaies béantes avec de l’eau de vie… à croire qu’il fallait presque être plus inquiet de ses remèdes que de la blessure elle-même!). Puis j’ai mis un pansement, un gros, genre pour un blessé de guerre… exagéré, peut-être ?

Bref, se couper, c’est bête. On me dit souvent, “C’est rien, ça arrive à tout le monde !” Oui, mais voilà… même si c’est vrai, ça reste désagréable. Et ces petites cicatrices… moi, j’en ai quelques-unes, sur les jambes surtout, un souvenir de mes étés un peu trop précipités au bord de la piscine, des jambes à moitié rasées pour pouvoir profiter plus vite du soleil. Ça ne se voit pas énormément, heureusement, mais on les voit quand même, vous savez, ces petits points sombres… ça me gêne parfois. J’ai même lu quelque part (j’ai vu un truc sur internet, je sais plus trop où, peut-être un forum, je suis toujours très attentive à tout ce qui concerne les petits bobos de la vie !), que plus de 70% des gens se sont déjà coupés en se rasant. 70%, c’est énorme ! Ça relativise un peu, non ?

Donc, oui, se couper au rasoir, c’est rarement grave, sauf si ça saigne abondamment ou si ça s’infecte. Mais c’est désagréable, c’est moche, et surtout, ça nous rappelle notre propre maladresse ! Alors, on y fait attention, hein ? On prend son temps, on utilise un rasoir bien aiguisé, et surtout, pas de précipitation ! Autrement, gare aux cicatrices… et aux angoisses !