Quel anti-douleur avec une insuffisance rénale ?

Insuffisance rénale… et la douleur qui s’ajoute parfois. On se sent tellement… vulnérable. Quel antidouleur peut-on prendre sans aggraver les choses ? Heureusement, il y a le paracétamol. Doliprane, Efferalgan… Ouf, on a au moins ça ! Souvent, c’est la seule chose qui me permet de tenir le coup, vous voyez ?

Mais attention, attention ! Pas question de faire n’importe quoi avec les doses. 3 grammes maximum par jour si on est dialysé… J’ai une amie, justement, dialysée trois fois par semaine, elle doit vraiment faire attention. C’est pas évident, croyez-moi, de gérer la douleur avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. 4 grammes si on n’est pas dialysé. Mais bon, même 4 grammes, ça paraît peu quand on a vraiment mal, non ? J’me souviens d’une fois… une crise de sciatique… j’aurais avalé n’importe quoi pour que ça s’arrête.

C’est là qu’il faut absolument parler à son médecin. Vraiment. Il vaut mieux ça que de faire des bêtises. Dépasser les doses, même si on a l’impression que ça sert à rien sur le moment, ça peut vraiment abîmer les reins encore plus. Et quand ils sont déjà fragilisés… eh bien… on ne veut surtout pas empirer les choses, hein ? Mon médecin m’a bien expliqué ça. Il m’a dit un truc du genre… que les reins, c’est comme un filtre, et si on le surcharge, il finit par lâcher. Un truc comme ça. Enfin bref, l’important c’est de ne pas hésiter à demander conseil. Il pourra adapter le traitement, trouver des solutions… Parce que vivre avec une insuffisance rénale, c’est déjà assez compliqué comme ça… sans avoir la douleur en plus.