Pourquoi ne passe-t-on pas le sel de main à main ?
La superstition obscure derrière l’interdiction de passer le sel de main en main
Les repas partagés sont des moments de convivialité, mais une superstition tenace sème la discorde à table : il est interdit de passer le sel de main en main. Cette tradition singulière trouve son origine dans les profondeurs de l’histoire ancienne, plus précisément dans la Rome antique.
Selon la croyance populaire, passer le sel directement d’une main à l’autre était de mauvais augure. Les Romains associaient cette action à la malchance, aux disputes et même à la trahison. On croyait que le sel, symbole de pureté et de stabilité, perdait son pouvoir protecteur lorsqu’il était transféré de cette manière.
Pour éviter ce présage funeste, un rituel spécifique s’était développé : le sel devait être posé sur la table, où chaque convive pouvait le prendre à sa guise. On croyait que l’interposition de la surface de la table neutralisait l’énergie négative associée à la transmission du sel.
Cette superstition a traversé les siècles, s’enracinant dans diverses cultures. En Europe, par exemple, dans certains milieux ruraux, passer le sel de main en main était considéré comme un manque de respect. En Italie, on disait que cela portait malheur à la famille.
Bien que l’absurdité de cette croyance soit évidente de nos jours, elle continue de persister dans certains esprits. Les sociologues suggèrent que de telles superstitions fournissent un cadre de référence et un sentiment de contrôle dans un monde souvent imprévisible.
Ainsi, la tradition d’éviter de passer le sel de main en main est un vestige d’une superstition antique profondément ancrée dans la peur de la malchance et le désir d’harmonie. Bien que sa pertinence dans la société moderne soit discutable, elle témoigne de la puissance durable des croyances et des rituels dans la shaping de notre comportement social.
#Hygiène#Mains#SelCommentez la réponse:
Merci pour vos commentaires ! Vos commentaires sont très importants pour nous aider à améliorer nos réponses à l'avenir.