Est-il possible de teindre un vêtement avec une tache de javel ?

Teindre un vêtement… taché à la Javel ? (Soupir) On s’est tous retrouvés là, non ? Ce petit accident, cette micro-goutte qui tombe pile où il ne faut pas… Et là, c’est le drame. J’ai encore le souvenir de ma jolie robe bleue, ruinée par une minuscule éclaboussure. Une tragédie grecque, je vous dis !

Alors, réparer… Mouais. Disons plutôt… Atténuer. On ne va pas se mentir, la Javel, c’est radical. Ça décolore, point. Mais bon, l’astuce de l’alcool à 70°, j’avoue, je l’ai testée. Sur un vieux t-shirt, hein, pas sur ma robe en soie préférée ! (On n’est pas fous !)

Un coton imbibé, frotter doucement… « Délicatement », ils disent. Facile à dire ! C’est comme essayer de rattraper une gaffe monumentale avec des excuses timides… Bref. L’idée, c’est de diluer les pigments autour de la tache, pour que la différence de couleur soit moins flagrante. Un peu comme du maquillage, en fait. On estompe, on camoufle… On croise les doigts très fort !

J’ai lu quelque part – je ne sais plus où, un truc sur internet – que ça marchait mieux sur les couleurs foncées. Genre, 70% de réussite, un truc comme ça. Mais bon, les statistiques… Avec ma chance légendaire, j’aurais probablement fait partie des 30% restants !

Travailler progressivement… Oui, oui, la patience est une vertu, tout ça… Mais quand on voit cette horrible auréole blanche qui nous nargue, on a juste envie de tout balancer par la fenêtre ! Alors on frotte, on tapote, on prie tous les saints… Et parfois, miracle ! Ça s’atténue. Pas complètement, bien sûr. Il restera toujours une petite trace, un fantôme de la catastrophe. Un rappel à l’ordre : attention à la Javel, ma grande !

En fin de compte, le résultat… Disons que ça dépend. Du tissu, de la couleur, de la quantité de Javel, de l’alignement des planètes… Parfois, c’est presque invisible. Parfois… Ben, parfois, il faut juste accepter la défaite et transformer le vêtement en chiffon à poussière. C’est la dure loi de la vie (et de la Javel) !