Comment stocker du film ?

Comment stocker mes films 16mm ? Ah, cette question… elle me hante, vous savez ? C’est pas juste du film, c’est mon film. Des souvenirs, des moments volés au temps, figés sur cette pellicule fragile. On dirait que je garde un trésor, un héritage, non ?

Conserver ces bobines précieuses, c’est un peu comme prendre soin d’un enfant malade, un truc délicat quoi ! Une température stable, c’est vital, sinon… ça se gondole, ça se décolore, ça se casse… J’ai déjà vu ça arriver à une vieille bobine de mon grand-père, les images étaient magnifiques, des scènes de la guerre, je crois… et là, pouf, une grande rayure noire, tout le beau paysage est disparu ! J’étais dégoûtée, vraiment. On a l’impression de perdre un peu de lui, à chaque dommage…

Il faut vraiment un environnement constant, j’y pense souvent… J’ai lu quelque part, (je sais plus où, j’ai tellement de notes partout!), qu’une variation de quelques degrés seulement, ça peut déjà avoir un impact terrible à long terme. Genre, on parle de 15 degrés idéalement, pas de fluctuations, pas de soleil direct, hein. C’est fou comme c’est fragile.

Alors, moi, je suis un peu parano, j’avoue… Je garde mes films dans une boîte hermétique, dans une armoire à l’abri de la lumière, dans un endroit frais et sombre. Un peu comme une petite chapelle pour mes souvenirs, ou presque. Et je vérifie régulièrement qu’il n’y a pas de problèmes d’humidité, parce que l’humidité, c’est l’ennemi juré. L’ennemi juré, je vous dis! Et puis, j’hésite à les numériser, mais j’ai peur de perdre la “magie” du film, vous voyez ? Ce grain, cette texture unique… Difficile de trouver le bon compromis.

Bref, prendre soin de ses films, c’est un vrai travail de patience, de dévouement… c’est une responsabilité, presque. Mais ça vaut tellement le coup. Pour ces moments précieux, ces rires, ces larmes… ça ne s’oublie pas, hein ?