Comment rendre la viande mijotée plus savoureuse ?

Comment rendre la viande mijotée… ah, vraiment savoureuse ? C’est une question que je me pose souvent, moi qui adore passer des heures en cuisine, les doigts dans la farine (parfois un peu trop, je dois l’avouer!). J’ai un souvenir précis, une fois, j’avais fait un bœuf bourguignon… raté. Complètement fade, un désastre ! Depuis, je suis devenue obsédée par la perfection du mijoté, comprenez-vous ?

La clé, paraît-il, c’est la saisie. On en parle beaucoup, de cette fameuse réaction de Maillard. Un nom barbare, mais qui cache un truc magique, en fait. C’est cette histoire de dorer la viande à feu vif, vous voyez ? Ça crée des saveurs incroyablement profondes, un truc caramel-brûlé-délicieux. J’ai lu quelque part – je crois que c’était dans un vieux livre de cuisine de ma grand-mère, avec des taches de sauce tomate partout – que ça multiplie presque par dix la richesse des saveurs. Dix ! Vous imaginez ?

Alors, moi, maintenant, je saisis ma viande. Toujours. Même si c’est un peu pénible, si on est pressé, si on a envie de se laisser aller au désespoir face à la montagne de légumes à éplucher aussi. Mais je le fais, vraiment. Parfois, je dois le faire en plusieurs fois, parce que, bon, ma poêle n’est pas assez grande pour toute la viande d’un coup. Et puis, si on met trop de viande, ça cuit à la vapeur, et là… retour case départ, la catastrophe du bœuf bourguignon ! Non, vraiment, il faut y aller progressivement. C’est comme une petite danse, une chorégraphie entre la viande et la flamme. Un ballet gastronomique, même ! Et le résultat, oh là là, le résultat… ça vaut tous les efforts du monde. Alors, vous, vous saisissez votre viande avant de mijoter ? Dites-moi, parce que là, je suis vraiment curieuse !

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