Comment monter une côte sans être essoufflé ?

Monter une côte sans être essoufflé… Franchement, est-ce seulement possible ? Parce que moi, à chaque fois, c’est le même combat. Poumons en feu, jambes qui brûlent… On se croirait au sommet de l’Everest alors qu’on est juste sur la petite butte derrière chez mamie ! Mais bon, j’ai découvert un truc, un petit secret presque… se tenir droit. Oui, oui, je sais, ça a l’air bête comme ça. Mais essayez, vraiment. Imaginez, un fil invisible, qui vous tire vers le haut, comme une marionnette. Tiens, l’autre jour, je montais la rue des Acacias (celle avec la pente horrible, vous voyez ?), j’étais pliée en deux, au bord de l’agonie. Et puis, je me suis souvenue de ce truc, du fil… J’ai redressé le dos, pouf ! Magique. Enfin, pas magique non plus hein. Mais… disons que j’ai respiré. Vraiment respiré. On dirait que ça ouvre, la cage thoracique, tout ça. Comme si on avait soudainement plus d’espace pour… l’air, quoi. Plus d’oxygène ? Peut-être. En tout cas, ça change tout. La montée est toujours dure, évidemment, faut pas rêver. Mais on se sent… moins essoufflé, moins… mourir ? Oui, voilà, moins mourir. Et plus fort aussi, bizarrement. On se redresse, on se sent plus puissant, plus capable. Un peu comme… comme si on avait conquis le monde, juste en montant une côte. C’est dingue l’effet que ça a, juste la posture… Vous devriez essayer, sérieusement. Qui sait, peut-être que vous aussi vous arriverez en haut sans avoir l’impression d’avoir couru un marathon !